L'ENDOS

OUI! LES PLUS BELLES FEMMES SONT CELLES QUI SONT RONDES

Ce livre réunit l'ensemble des textes des quatre numéros de la revue T'Elle Qu'Elle qui ont été publiés jusqu'à ce jour. L'objectif de cette revue est principalement d'aider les femmes rondes à augmenter leur estime de soi, de répondre au grand besoin qu'elles ont de se faire dire qu'elles sont belles. Car la société et les médias n'ont d'intérêt que pour les minces. Les rondes se sentent donc exclues de la catégorie officielle des belles femmes. Par conséquent, les femmes rondes qui se sentent belles et les hommes qui les aiment doivent en garder le secret de peur de se faire ridiculiser.

Il est temps que les femmes rondes apprennent à découvrir l'extrême beauté de leur corps pour ne plus se cacher, pour ne plus avoir honte de le montrer, pour se sentir bien et libres d'être ce qu'elle sont. Il faut que la dictature de la beauté existante soit abolie pour qu'on ait le droit de penser que les plus belles femmes sont celles qui sont rondes sans que l'on soulève un tollé de protestations. Les femmes ont besoin d'être respectées, valorisées et d'obtenir de l'attention. Elles ont le droit d'avoir une vie riche, de se sentir belles et désirables et d'être heureuses. Il est fini le temps où il fallait souffrir pour être belle. Le supplice des diètes amaigrissantes est maintenant chose du passé.

LA TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

LES ÉDITORIAUX
1- Pour ne plus subir la violence de la mode actuelle
2- La discrimination morphologique
3- L'argent n'a pas de goût
4- Mystification

LES DOSSIERS
1- Le pouvoir sexuel des tissus adipeux
2- Quel est votre type morphologique?
3- La nécessité vitale des poils
4- Le rôle social des odeurs corporelles

VÊTEMENT
1- Mettez votre ventre en évidence
2- Ce que l'on doit éviter

ADIPEUSITION
1- Soyez belles soyez molles
2- Massage adipeux
3- Prendre soin de ses rondeurs

R.C.(Réintégration corporelle)
1- Le mythe de la femme parfaite découpé au ciseaux
2- Je suis la plus belle
3- Les rondeurs: la plus belle partie du corps de la femme

DÉESSE MÈRE
1- Redécouvrir la déesse mère
2- Le vrai pouvoir
3- La protection
4- Le rôle social des rondeurs

AFFECTOLOGIE
1- Les émotions reliées au besoin d'affection
2- Le rôle des tissus adipeux dans l'échange d'affection
3- La masse critique de l'amour
4- La chaleur humaine

SANTÉ
1- La cigarette
2- Centre de conditionnement physique ou salle de torture
3- Désordre alimentaire
4- Vivre au rythme de votre corps

BONNE BOUFFE
1- Bonne bouffe
2- Bonne bouffe
3- Bonne bouffe
4- Le plaisir de manger gras

OPINION DES LECTRICES
Conseil du statut de la femme
Groupe de recherche multidisciplinaire féministe de l'Université Laval
Mise au point de l'auteur

POÈME

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L'INTRODUCTION

Les plus belles femmes sont celles qui sont rondes. C'est parce que je suis un homme aimant, sensible au mieux-être de la femme, que j'ai conçu en 1993 la revue T'Elle Qu'Elle. Trop de femmes sont victimes de la mode qui leur impose un modèle de féminité allant l'encontre de la réalité biologique de leur corps. En effet, pour manipuler les femmes dans le but de faire de l'argent, il est efficace de leur proposer un objectif impossible à atteindre: la minceur. La valeur "minceur égale beauté" est utilisée par certains hommes pour dominer les femmes et les contrôler dans leur dimension la plus intime qui est leur corps.

Ainsi, le malaise de certaines femmes en rapport avec ma revue s'explique en partie par le fait que j'y fais appel à leur intimité. Bien sur, face à un homme qui aime les rondeurs féminines et qui ose en parler ouvertement, elles se sentent menacées; c'est là un réflexe de protection compréhensible. La réaction négative de ces lectrices lorsqu'elles voient mon choix d'illustrations comportant de la nudité constitue une façade chez elles. Elles se referment sur elles-mêmes en prêtant une connotation sexuelle malsaine à ces nus. Au lieu de soutenir avec moi la discussion mature et intelligente dont elles sont normalement capables, elles me traitent de sexiste et de maniaque sexuel pour se défiler: "On sait bien, les hommes pensent juste au sexe.". Afin d'éviter ces situations défensives et de faire mieux comprendre mon message, j'ai donc décidé de réunir dans un livre les textes des quatre numéros de ma revue, sans les images.

Parfois, une réaction émotive forte dénote un état de grande souffrance et une faible estime de soi. Les femmes qui ne se sentent pas menacées par les choses que je fais sont habituellement bien avec elles-mêmes. Car le corps de la femme et la sexualité sont deux aspects naturels et sains de la vie. Mes intentions sont louables: je désire contribuer à l'évolution des gens; je souhaite en particulier que les femmes rondes soient de plus en plus resplendissantes de santé et heureuses de vivre. Dans mes textes destinés à la femme, je travaille à l'estime de soi et je suis bien placé, en tant qu'homme, pour accomplir cette tâche; en effet, il est essentiel pour la femme de se sentir belle et de se le faire dire par un homme. Se sentir belle signifie pour elle être importante et aimable aux yeux des hommes qui l'entourent.

Les femmes souffrent d'une absence de définition claire des caractéristiques physiques du corps féminin dans son état adulte, mature et naturel. Comme les femmes grandes et minces représentent un faible pourcentage de la population féminine, on ne peut pas choisir leur type morphologique pour représenter l'ensemble des femmes. D'ailleurs les mannequins, dans les revues de mode standard, sont loin de correspondre à l'image de la femme naturellement constituée, comme l'exprime bien l'auteur du livre "Propos insolents sur nos amis les hommes - Et encore je me retiens" de Isabelle Alonso (Laffont 1995) en page 75: "Ces créatures improbables sont à proprement parler des monstres." Utilise-t-on des hommes de 5'6" et de 130 lbs comme mannequins dans les revues de mode? Est-ce que les petits hommes sont choqués de ne pas être ceux qu'on utilise pour servir de sexe symbole? Non, parce qu'ils savent qu'ils sont des exceptions et acceptent leur petite stature.

Ainsi, ce sont les rondeurs qui procurent une silhouette féminine à la femme. Les rondeurs sont constituées par les tissus adipeux et ceux-ci sont essentiels pour le bien-être et la santé de la femme. La plus grande différence morphologique entre l'homme et la femme en terme de pourcentage total du poids corporel est la masse grasse qui est deux fois plus importante chez cette dernière. Tandis que pour l'homme, c'est sa masse musculaire qui est responsable de sa silhouette masculine.

C'est la douceur de la voix, de la peau et du comportement qui caractérisent la féminité. Dans le même ordre d'idées, les rondeurs adoucissent la silhouette de la femme. Par contre, l'homme a une voix plus grave et une silhouette plus agressive. Ainsi, plus une femme devient mince, moins elle a l'allure d'une femme; et inversement, plus un homme engraisse, plus il a l'air d'une femme (un homme obèse produit d'ailleurs plus d'hormones féminines que la normale). Ce qui prouve que les rondeurs sont une caractéristique intrinsèquement féminine.

La valeur "minceur égale beauté" pour la femme constitue une aberration purement biologique. Comment peut-on vouloir éliminer une réalité biologique immuable et essentielle pour la femme? C'est comme si demain matin on décidait que trop de muscles pour l'homme n'est pas bon pour sa santé et est inesthétique. Sans ses muscles, un homme cesse d'être un homme. Un homme avec une musculature de femme pour une grandeur et une ossature identiques ressemble peu à un homme. De même, une femme sans ses tissus adipeux cesse d'être une femme.

L'autre objectif poursuivi par la revue T'Elle Qu'Elle est de renseigner les femmes sur l'existence de la valeur "minceur égale beauté", soit pour qu'elles cessent le cas échéant de s'y soumettre, soit pour qu'elles se lèvent debout, la dénoncent et ainsi amoindrissent sa force. En effet, cette valeur est tellement forte que peu de personnes s'arrêtent pour s'apercevoir de son existence; elle fait partie du quotidien comme l'habitude de s'habiller pour aller en public, elle est ancrée dans nos pensées solidement et adoptée spontanément. En fait, le poids corporel de la femme demeure le dernier point sur lequel les hommes dominateurs ont gardé un pouvoir de contrôle au détriment de l'autre sexe.

D'ailleurs, le meilleur moyen de manipuler ou de contrôler les personnes, c'est de leur enlever une ou des sources de plaisir. Comme manger constitue un des plus grands plaisirs de la vie, en plus de répondre à une nécessité vitale, alors une femme, par peur de gagner du poids, développe un rapport malsain avec la nourriture. Manger cesse d'être une source de plaisir et en devient une de souffrance. L'état de souffrance rend les femmes vulnérables au discours culpabilisateur qui dit que la beauté et la santé résident dans le fait d'être mince. Elles se sentent inadéquates à cause de pareil discours. Comme on contrôle une personne seulement si on réussit à la faire souffrir, la valeur "minceur égale beauté" sert à faire souffrir les femmes pour en abuser financièrement.

Tout compte fait, quand la société véhicule cette idée que seules les femmes minces sont belles et en santé, c'est pour supporter l'industrie de la minceur qui rapporte chaque année 100 millions juste au Québec et 33 milliards aux États-Unis. Il y a 150 mille femmes qui meurent chaque année aux États-Unis de désordres alimentaires consécutifs aux pressions que la société met sur les femmes pour maigrir. Ainsi, le silence et la tolérance de nos gouvernements face à la mafia de l'industrie de la minceur prouvent que l'argent est considéré comme plus important que le bien-être des femmes dans notre société.

D'autre part, si la société véhiculait l'idée que les plus belles femmes sont celles qui sont rondes, cela serait plus positif et aiderait toutes les femmes, peu importe leur type morphologique, à renforcer leur estime de soi, se maintenir en santé physique pour mieux faire face aux stress de la vie et à être plus heureuses en général. En effet, l'industrie de la minceur, pour vendre l'idée de maigrir à une femme, commence par lui dire qu'elle n'est pas belle et qu'elle doit maigrir pour le devenir. Mais faire une diète pour maigrir constitue un grand risque pour la santé et est responsable de la vraie obésité. Étant donné que dans 95 pourcent des cas les femmes qui perdent du poids le reprennent, elles finissent avec leurs échecs à se sentir incapables ou incompétentes. Et plus une femme se sent une bonne à rien, plus son estime de soi diminue et plus elle devient vulnérable à fléchir aux pressions pour maigrir, entreprenant des diètes de plus en plus sévères, parfois jusqu'à en mourir. Comme le poids corporel est déterminé génétiquement (ce qui explique la reprise de poids après une diète), une femme qui désire maigrir devient une cliente à vie pour les marchands de la minceur.

Tandis qu'en disant que les plus belles femmes sont celles qui sont rondes, celles qui le sont se sentent valorisées et confirmées dans l'opinion qu'elles ont d'elles-mêmes. À partir d'une bonne estime de soi, la femme a plus de motivation à prendre soin d'elle-même en adoptant de bonnes habitudes alimentaires, en faisant de l'exercice physique et en évitant toute source de souffrance inutile. L'obsession de la minceur condamne les femmes rondes à souffrir de la faim pour être belles. Et moi je veux avec mon slogan condamner les femmes minces au plaisir de manger pour le reste de leur vie pour être belles! Ainsi, rondes et minces, en mangeant à leur faim, auront plus de chances d'être en santé et plus d'énergie pour profiter au maximum de la vie.

Comme conclusion, il me semble normal comme homme hétérosexuel de compatir et de me préoccuper du bien-être des personnes que j'aime le plus au monde.

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José Breton
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