De l'espoir pour soigner l'obésité
Journal de Québec Mardi 24 août 2004 page ?

On peut y lire :

Des chercheurs québécois et français tentent de nouvelles percées pour soigner l'obésité qui entraîne de plus en plus de personnes atteintes vers les régimes amaigrissants à répétition.

Un nouveau projet de recherche est d'ailleurs actuellement en branle et vise à élaborer de nouvelles méthodes de gestion du poids

Mme Simone Lemieux, responsable de ce projet à l'université Laval, a présenté hier, le but de ce nouvel exercice à l'occasion d'un symposium qui s'est tenu à Québec.

La position de Mme Lemieux prise sur le site des intégristes anti-obésité de l'université Laval:

Inutile diète

Toutes les études vont dans le même sens : à long terme, les gens qui perdent du poids avec des régimes de restriction alimentaire (diètes) reprennent le poids perdu, parfois même plus. Ceci est vrai particulièrement chez les femmes qui avaient des restrictions alimentaires très élevées. Ce sont elles qui ont gagné le plus de poids au cours des six années suivantes. C'est difficile de maintenir les restrictions alimentaires soutient Vicky Drapeau, étudiante au doctorat de l'Université Laval.

C'est pourquoi les chercheurs envisagent des solutions de rechange aux diètes. C'est le cas de Simone Lemieux du département des sciences des aliments et de nutrition de l'Université Laval.

Les hommes sont plus touchés par le problème de poids que les femmes (42,8 % contre 24,4 %), et la graisse qui s'accumule autour de l'abdomen chez les hommes les rend plus à risque que les femmes aux problèmes cardiaques et de diabète. Pourtant, ce sont les femmes qui sont plus préoccupées par leur poids, remarque Mme Lemieux. "Certaines sont tellement malheureuses, leur problème de poids devient comme un mur qui les empêche d'être heureuses, d'avoir du succès dans leur vie. Elles croient que leur seule issue est de perdre du poids. Pourtant, la plupart des tentatives de pertes de poids sont vouées à l'échec. Pourquoi ne pas explorer un autre chemin ?"

Cet autre chemin, que la chercheuse décrit comme un "nouveau paradigme en matière de gestion du poids", propose d'améliorer l'estime de soi...

Le désir de perdre du poids s’avère une réalité touchant davantage les femmes que les hommes, malgré le fait que les risques pour la santé associés à l’obésité soient généralement plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Les tentatives de perte de poids se soldent trop souvent par une reprise du poids perdu et même parfois par un gain de poids additionnel. Les méthodes traditionnelles de perte de poids emploient la restriction calorique de façon plutôt rigide et on croit que ces stratégies pourraient prédisposer au regain de poids

Sujet : La brebis dans la cage des loups

Mon commentaire

Ce que dit Mme Lemieux contraste avec le discours des tatas de l'université Laval. Elle devrait faire bande à part. La Chaire de recherche sur l'obésité est formée d'intégristes anti-obésité. Celle-ci existe grâce à l'argent provenant d'entreprises faisant partie de l'industrie de l'amaigrissement. 

La mission de cette chaire d'étude est de satisfaire ceux qui les financent. Ce que veut l'industrie de l'amaigrissement, c'est qu'ils influencent l'opinion publique en sur dramatisant la situation de l'embonpoint. Ce que font très bien Angelo Tremblay et Paul Boisvert.

Dramatiser en exagérant, ça donne des objectifs irréalistes. Pour eux, il faut que tout le monde soit mince et athlétique, comme eux le sont, pour être considéré en santé. L'extrémiste, c'est mettre tout le monde dans le même paquet sans faire aucune distinction. 

Ainsi, la preuve qu'ils sont achetés par l'industrie de l'amaigrissement, ils ne font pas la distinction entre les hommes et les femmes, quand ils parlent aux journalistes. La principale distinction à faire, c'est la présence de l'obsession de la minceur chez les femmes. Distinction, que Mme Lemieux fait dans son projet de recherche. 

Pour jouer le jeu de l'industrie de l'amaigrissement, les intégristes anti-obésité se doivent de nourrir l'obsession de la minceur des femmes. Ce n'est pas eux qui vont encourager les femmes à apprécier leurs rondeurs et les aider dans leur estime de soi. Ce n'est pas eux non plus qui vont dénoncer le fait que les diètes et les restrictions alimentaires sont inutiles et souvent dangereuses pour la santé. 

C'est ce que je disais, ce sont les femmes qui se préoccupent du poids corporel. L' histoire de l'augmentations de l'obésité et de la malbouffe, ça fait pas un pli sa poche des hommes. Ils s'en contre fichent complément. Mais, les femmes, elles, se sentent directement concernées et facilement coupable de ne pas ressembler Shania Twain.

À cause de fait, pour le bien-être et la santé des femmes, les médias devraient arrêter de diffuser le discours alarmiste des intégristes anti-obésité. Pour plutôt, encourager les gens à manger sainement et faire de l'exercice physique sans parler de perte de poids. Finalement, valoriser le fait que les rondeurs sont une caractéristique féminine. 

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

Mme Simone Lemieux

Intervention s'inspirant du nouveau paradigme en matière de gestion de poids chez des femmes préménopausées présentant un surplus de poids, Subvention, Instituts de recherche en santé du Canada, Subventions de fonctionnement, du 2003-10-01 au 2006-09-30

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