Les parent préfèrent l'illusion à la réalité
Journal de Québec lundi 21 août, 2005, p.18

Sujet: Vérification du conditionnement 

Les parents auraient besoin d'une nouvelle prescription de lunettes pour constater que leurs enfants sont de plus en plus gras, affirme l'Association médicale canadienne (AMC), dans son dernier bulletin médical annuel.

Selon la Dre Ruth Collins-Nakai, présidente de l'association qui représente les médecins canadiens, une étude indique que les parents d'enfants obèses préfèrent voir la vie en rose et ignorer les risques qu'ils encourent pour l'avenir.

Mme Collins-Nakai signale que, selon les chiffres de Statistique Canada, 26 pour cent des enfants de moins de 18 ans sont obèses ou trop gros. Pourtant, seulement 9 pour cent des parents qui ont répondu à un sondage de l'AMC, reconnaissent avoir un ou des enfants trop gros. «Ou bien ils ne regardent pas bien ou ils se font des illusions, d'affirmer le Dr Collins-Nakai. De toute évidence, ils contemplent leurs enfants avec des verres teintés de rose.»

Spécialiste en traitement de maladies cardiaques autant chez les enfants que chez les adultes, la Dre Collins-Nakai estime que les parents sont en train de tuer leurs enfants par la tendresse. Chaque année, l'AMC sonde les perceptions des Canadiens face à leur système de santé et produit un bulletin médical qui porte autant sur les services offerts à la population que sur la performance des gouvernements en matière de santé.

Ainsi, le sondage effectué par la maison Ipsos-Reid pour l'AMC en juin dernier auprès de 1600 Canadiens indiquait qu'une majorité avait une meilleure opinion sur leur système de santé. En 2006, 67 pour cent des répondants donnaient une note de «A» ou «B» pour ce qui est de la qualité des services, contre 63 pour cent, l'année précédente.

Cette année, selon la Dre Collins-Nakai, les sondeurs ont également demandé aux parents de fournir un bulletin de santé pour leurs enfants. Ils devaient aussi dire ce qu'ils pensaient des services de santé offerts aux enfants et des initiatives politiques entreprises pour améliorer leur santé.

Le bulletin note un appui massif, soit 92 pour cent, à l'instauration de programmes d'exercices physiques obligatoires dans les écoles. Actuellement, les écoles dans tout le pays ont le choix d'instaurer ou non de tels programmes entre leurs murs et la durée de tels exercices varie grandement d'une école à l'autre, quand il y en a un.

D'autre part, plus 80 pour cent des parents ont répondu favorablement à la proposition d'enlever les machines distributrices de malbouffe dans les écoles. Dans une étude séparée, impliquant 129 parents d'enfants qui requièrent des besoins adaptés, 7 pour cent d'entre eux seulement ont estimé que leurs enfants avaient reçu toute l'aide requise en matière de santé mentale. Le sondage d'Ipsos-Reid a été séparé en trois sections, chacune avec une marge d'erreur différente.

Dans une section comptant 593 parents, la marge d'erreur était de plus ou moins 4 pour cent, 19 fois sur 20. Une autre étude effectuée auprès de 1007 répondants comportait une marge d'erreur de 3,2 pour cent. Enfin, dans l'étude effectuée auprès des 129 parents d'enfants exigeant des besoins adaptés, la marge d'erreur était de 8,863 pour cent. Le bulletin annuel de santé de l'AMC doit être rendu public lundi.

Mon commentaire

Je ne mâcherai pas mes mots. Scandaleux, les intégristes anti-obésité/malbouffe sont des méchants malades. Leurs recommandations ne constituent pas de simples recommandations mais bien des ordres. Ils cherchent le moyen de s'assurer que les gens vont faire ce qu'on veut qu'ils fassent (contrôle du comportement). Puis, comme c'est un sujet hautement dogmatique. Ce qui veut dire, qu'il y a personne qui ose dire le contraire de peur d'être condamner à aller en enfer. Ils se sentent libres de faire toutes les stupidités qu'ils veulent.

Après un marathon de 2 ans de relation publique auprès des médias à émettre des allégations les plus exagérées les unes que les autres. Ils ont décidé de faire faire un sondage pour vérifier si leur stratégie de la peur a fonctionné. De plus cela leur donne une autre défaite pour refaire parler de leur lutte. 

L'inacceptable, c'est qu'ils veulent nous faire la leçon et  nous réprimander. Ils se disent sûrement, «On vous tient, on vous surveille! Ne nous mentez pas!. Vous vous nous n'échapperez pas! On ne vous lâchera pas, vous allez faire ce qu'on vous dit de faire on vous le jure!»

Pis à part cela, c'est qui qui se fourvoie, ici, dans cette histoire? C'est tu les femmes qui ne perçoivent pas l'embonpoint de leurs enfants ou les intégristes anti-obésité/malbouffe qui ont trafiqué les statistiques pour grossir artificiellement le pourcentage d'enfants obèses pour venir appuyer leur stratégie de peur? 

En conclusion, nous faisons face à un groupe de personnes qui veulent manipuler nos esprits afin qu'on se comporte d'après leur échelle de valeur ou leur vision d'un monde parfait. Ce qui est un non sens. C'est totalement inacceptable de vouloir s'introduire dans l'intimité des gens ainsi. 

Il y a même un fanatique hyper-extrémiste anti-obésité qui se spécialise dans le comment mieux manipulé les gens. Didier Chapelot, un médecin qui a inventé une spécialité : «la physiologie du comportement alimentaire». C'est pousser un peu loin l'affaire, associer le comportement à la physiologie. Car le comportement fait partie de la psychologie. Sont-ils entrain de développer un médicament pour contrôler nos comportements. Une méchante gagne de malade, un point c'est tout.. 

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

L'histoire

Le Dr Ruth Collins-Nakai d'Edmonton (Alberta) a été élue au poste

En bref: Taxer la malbouffe

La présidente et le président désigné de l'AMC intronisés aujourd'hui

Les parents d'enfants obèses nient la réalité

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Les mères sévères courent plus de risques d'avoir des enfants obèses 

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