Les hommes nient leurs problèmes de poids
Revue Dernière Heure, 30 juillet 2005 page 46

Sujet:Le marché cible : les femmes

On peut y lire:

Alors que les femmes scrutent leurs corps à la loupe et se trouvent toujours trop grosses, les hommes, eux, ont plutôt tendance à ignorer la réalité. Les dernières statistiques recueillies par la Société de recherche sur le cancer du Royaume-Uni montrent que 65% d'entre eux ont une surcharge pondérale ou sont obèses. Cependant, un sondage mené auprès de 2000 hommes révèle que seulement 40% pensent souffrir de ce problème. Environ 65% des sujets questionnés disent ignorer l'incidence du surpoids et de l'obésité sur le cancer, 75% affirment ne pas savoir que l'inactivité physique augmente aussi les risques de souffrir de cette maladie. Seuls 22% déclarent qu'ils mangent les cinq portions de fruits et de légumes recommandées quotidiennement, et 66% avouent ne pas faire les 30 minutes d'exercices modérés qu'il est conseillé de faire cinq fois par semaine. 

Mon commentaire

Avant toute chose, l'embonpoint ou l'obésité ne constitue pas un problème. Car, il n'engendre pas nécessairement des maladies. Les problèmes ce sont les mauvaises habitudes de vie. Ce problème touche tout le monde peu importe la corpulence. Pourquoi s'attaquer, au poids des gens ? Pourquoi mettre l'emphase seulement sur la perte de poids ? Pourtant, on pourrait encourager les gens à adopter de bonnes habitudes alimentaires et de vie sans parler du poids corporel.

Mais, le marché cible de la dramatisation de l'embonpoint et de l'obésité, ce sont les femmes. Cela à cause de l'obsession de la minceur qui sévit chez elles. Il faut donc, pour mettre de la pression sur les femmes, mettre l'emphase sur le poids corporel, l'embonpoint et l'obésité. Tout cela, pour qu'au bout de l'exercice, qu'elles se décident d'acheter un moyen pour perdre du poids.

Donc, terroriser le monde avec l'épidémie d'obésité, ne constitue pas une erreur stratégique. C'est voulu. En effet, les intégristes anti-obésité et l'industrie de l'amaigrissement savent que la peur fonctionne bien avec les femmes et ils capitalisent là-dessus. 

S'ils voulaient vraiment influencer les hommes pour qu'ils décident à perdre du poids. Ils n'utiliseraient pas la peur. Les hommes sont plus concrets et dans le moment présent. Il faut leur démontrer un avantage immédiat à adopter tel ou tel comportement. S'ils se sentent bien, s'ils ne se sentent pas malades dans l'instant même, ils ne changeront rien à leurs habitudes de vie.

De plus, les hommes ne portent pas d'intérêt à leur apparence physique. Ils ne sont pas émotifs avec leur corps. Perdre du poids ou ne pas en perdre, ça ne représente pas beaucoup d'intérêt pour eux.

Tandis que, pour les femmes, leur apparence physique constitue une fragilité. Car, elle est associée à directement leur sexualité. En d'autres mots, elle est associée à leur capacité d'aimer et d'être aimé.

Dans le meilleur des mondes, il serait plus intelligent et utile d'encourager les femmes à adopter de bonnes habitudes de vie tout en les encourageant à apprécier leurs rondeurs. Mais hélas, cela ne serait pas payant de faire ça.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

L'histoire

Men in denial over expanding waistlines

Une des conséquences de la dramatisation de l'obésité

Malade à force de faire attention  

Fear of obesity among adolescent girls

Fear of obesity. A cause of short stature and delayed puberty

Exemple du ton de la lutte anti-obésité

L'une des pires menaces à la santé  

La malbouffe aussi dévastatrice que la nicotine  

L'obésité un gros Problème  

Cri d'alarme au congrès canadien de cardiologie  

Dossiers obésité infantile Vers un désastre  

La peur

Ne plus se laisser manipuler - Bernard Raquin

The Government's Fat-Fear Farce


Les sujets précédents :
Les Canadiens sont de plus en plus obèses
La rondeur dans l'actualité des mois passés

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