Prévention de l'obésité et approche intégrale en santé
Revue contact de l'Université Laval printemps 2002 page 2

Sujet: Intolérance 

On peut y lire:

L'université Laval, sa faculté de médecine et l'institut pour l'avancement d'une approche intégrale en santé (IAAIS), créé et financé par la Fondation Lucie et André Chagnon, ont annoncé la création d'un Centre de la prévention de l'obésité, ainsi que la signature d'une entente créant la Chaire Lucie et André Chagnon pour l'avancement d'une approche intégrale en santé. 

Le Centre de prévention de l'obésité, qui regroupera dans une équipe multidisciplinaire l'expertise de recherche de l'Université Laval reconnue mondialement dans le domaine de l'obésité et des maladies cardio-vasculaires, sera installé à l'hôpital Laval. Il touchera la prévention, la recherche sur les causes biopsychosociales de l'obésité, sur les produits nutritionnels et les aliments nutraceutiques, ainsi que sur les approches alternatives et complémentaires aptes à prévenir l'obésité et ses conséquences. La contribution structurante de l'IAAIS, sera d'au moins 20 millions de dollars pour une période initiale de cinq ans.

La faculté de médecine de l'université de médecine de l'Université Laval est la première au Canda à établir une chaire particulièrement dédié à promouvoir l'enseignement et la recherche sur les médecines alternatives et complémentaires (MACS), Grâce au soutien financier de 1,25 million de dollars de l'institut pour l'avancement d'une approche intégrale en santé, cette chaire se consacrera à la formation et à la recherche dans ce domaine

Mon commentaire

Que devons-nous comprendre de cette histoire ? Devons-nous nous en réjouir? Est-ce génial? Est-ce louable? Vont-ils faire avancer la science? Grâce à eux, y aura-t-il moins de gens qui mourront prématurément ? Pas sûr!

Lucie et André Chagnon sont les anciens propriétaires de Videotron et du poste de télévision TVA. Sa fondation a été créée en 1988. Il utilise les intérêts, de ce fond de 4 milliards, pour donner de l'argent dans des causes humanitaires de son choix. Pour cette raison, il a été nommé personnalité de la semaine, ce dimanche 26 mai 2002, dans le journal La Presse

Vers la page de La Presse qui parle de lui et de sa Fondation

Moi, j'ai de la misère à comprendre. Prévenir l'obésité!, ouf!, ça veut dire quoi ça ? Je suis vraiment pas capable de comprendre une telle absurdité.  

J'en reviens pas, l'université est supposée d'être un lieu de connaisses et de savoirs. Quand, tu es cultivé et bien informé, tu es supposé d'avoir une vision élargie des choses et de la réalité. 

Mais les militants anti-obésité ont des œillères, ils voient les chose d'un seule angle. Leur obsession à vouloir éradiquer l'obésité sur la planète, c'est de la schizophrénie pure et simple. Ils sont les Don Quichottes de l'obésité. L'obésité, étant les moulins à vent, ils la voient faussement comme une ennemie à combattre.

Ils sont devenus schizophréniques, en se laissant influencer par leurs préjugés, qu'ils ont envers les personnes qui n'ont pas un corps mince et athlétique, comme eux. C'est leur haine viscérale, des gens qui font de l'embonpoint, qui les motive à faire des recherches sur l'obésité. La haine, c'est du repliement sur soi-même, d'où leur schizophrénie.

Angelo Tremblay, Jean-Pierre Després, PhD et cie ont plus besoin qu'on leur prescrive des antipsychotiques que de recevoir des subventions pour faire des recherches, complètement inutiles, sur le comment prévenir l'obésité.

Les personnes saines d'esprits sont capables de se voir, de s'auto analyser. Elles sont capables d'admettre leurs défauts et les préjugés qu'elles ont. Ces personnes savent qu'elles doivent tenir compte de leurs préjugés sur un sujet avant de l'analyser. Quand, tu vis une psychose, tu n'as pas cette capacité de distanciation sur toi-même. Cette capacité de s'arranger pour que ces propres préjugés influencent le moins possible le choix d'un sujet de recherche et ses résultats.

Moi, mes préjugés, je les admets ouvertement. En effet, j'en affiche un clairement sur mon site Web. Celui étant «Les plus belles femmes sont celles qui sont rondes». Ainsi, les personnes qui consultent mon site Web, savent que mes positions, mes commentaires et mon approche sont influencés par ce préjugé favorable.

Parce que, j'ai une démarche honnête, je place sur mon site l'opinion des militants anti-obésité. C'est aux personnes qui consultent mon site Web, de faire la part des choses et de ce faire une opinion personnelle.

Est-ce que les militants anti-obésité de l'université Laval tiennent compte de la position du «Fat acceptance» ? Nous permettent-ils de choisir la position qui nous plaît le plus ? Nous informent t-ils sur tout ce qui se fait ? Non, ils nous parlent seulement de ce qui est relié à la position qu'ils ont choisi d'adopter en rapport avec l'obésité et l'embonpoint. 

Cela, parce qu'ils se pensent parfaits en tous points. Parce qu'ils pensent qu'ils ne peuvent pas se tromper. Parce qu'ils pensent, qu'ils possèdent la seule et unique vérité. Parce qu'ils pensent avoir une démarche scientifiquement pure et sans faille. En effet, seraient-ils, les seuls êtres humain sur terre n'ayant pas de préjugés ?

Parlons s'en des deux positions qui s'affrontent en fonction des préjugés qu'ils sous-entendent. L'obésité ou l'embonpoint est une maladie grave, versus, une personne obèse ou faisant de l'embonpoint peut-être en parfaite santé. Le préjugé respectif sous-entendu est : les personnes sont responsables de leur obésité ou de leur embonpoint, versus, il n'y a rien de mal à faire l'embonpoint. Car, c'est une caractéristique physique individuelle.

En effet, l'embonpoint, c'est comme la couleur des yeux, on n'y peut rien. Alors, comment peut-on parler de prévention dans ce cas ci ? Il est impossible de prévenir un fait de la réalité humaine incontournable. L'embonpoint existe depuis que le monde est monde. Ce n'est pas demain matin, que cela va changer.

Les militants anti-obésité sont financés par l'industrie pharmaceutique pour qu'ils arrivent à des conclusions dramatiques. Car, le marché des régimes amaigrissants est très lucratif, 35 milliards par année au États Unis. 

Cibler l'embonpoint comme responsable de toutes les maladies, est plus nuisibles pour la santé des gens, que l'embonpoint en lui-même. En effet, cela éloigne les gens de ce qui est vraiment important pour être en bonne santé physique et mentale. Adopter des bonnes habitudes de vie et alimentaires, c'est ce qui est le plus important. Faire des régimes par dessus régimes, cela affaiblit l'organisme. Le message qui devrait être diffusé :  « peu importe le poids que vous peser, vous pouvez être en santé si vous vous faites pour ».

Ce 20 millions de dollars, que ces militants anti-obésité de l'université Laval ont reçu, à quoi va-il  servir au bout du compte ? Il va servir à s'assurer que les femmes continuent à être obsédées par la minceur, à se sentir coupables et mal dans leur peau. Parce que, cette situation culturelle de la rondophobie est payante pour beaucoup de gens.

Ce don d'argent constitue une injustice inacceptable par rapport aux autres causes humanitaires. Car, l'obésité en plus d'être un faux problème, plus on parle de sa supposée gravité, plus on renforce les arguments, que se forgent les femmes, pour s'encourager à persister dans leur désordre alimentaire.

Les organismes qui s'occupent des anorexiques et le CAAO qui lutte contre l'obsession de la minceur, ont de la misère à obtenir des subventions. Ce 20 millions aurait pu aider 10 organismes pendant 20 ans.

Monsieur Chagnon a comme jeté 20 millions de dollars dans les toilettes. Il faut souffrir de sénilité profonde pour financer une utopie, comme peut l'être la prévention de l'obésité. Le gouvernement devrait mettre sa fortune sous tutelle publique, pour que son argent serve pour venir en aider aux organismes qui viennent vraiment en aide aux gens.

Commentaire fait par José Breton

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