La gestion de l'anxiété et le comportement de fuite
La loi unifiant de l'anxiété

Les souffrances incomprises, dont les origines sont inconnues ou/et des états non perçus comme de la souffrance sont à la source de tous les problèmes psychologiques

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Index
1-Introduction
2-L'équation de l'anxiété:
3-La force de la pulsion de vie et la gestion de l'anxiété:
4-Les comportements de fuite par ordre de gravité:
5-La compulsion
6-La compulsion obsession
7-Le maniaco dépression
8-Les troubles de la personnalité
9-Les phobies
10-Les comportements de fuite et la socialisation:
11-Les comportements de fuite et la créativité:
12-Comment éviter les comportement de fuite:
13-Trouble du déficit d'attention avec hyperactivité
14-Les synonymes au mot souffrance:
15-Liens

Introduction

L'anxiété, selon ma définition, est un état psychologique ou mental que nous vivons constamment toutes et tous sans exception. En effet, elle est essentielle pour notre survie, mais paradoxalement peut-être aussi nuisible si on a de la difficulté à la gérer.

Si on n'est pas en mesure de gérer son niveau d'anxiété on en devient victime. La vie est plus agréable, si on y arrive.

Les personnes qui ont une gestion adéquate de leur niveau d'anxiété ont, au quotidien, une vie plus douce et facile. Elles ont moins de problèmes psychologiques en général. Elles sont plus performantes aussi dans toutes leurs tâches et leurs aspects de la vie.

Quant qu'aux personnes qui sont victimes de leur anxiété, elles en arrachent plus dans la vie. Elles supportent moins bien la souffrance.

Il y a un tabou entourant le mot souffrance qui fait que les gens ont de la misère à se voir souffrant ou à déterminer qu'ils sont en train de souffrir.

Pour pouvoir gérer consciemment son niveau d'anxiété, il est essentiel d'être en contact avec ses états de souffrance.

Les souffrances incomprises, dont les origines sont inconnues ou/et des états non perçus comme de la souffrance sont à la source de tous les problèmes psychologiques, les difficultés personnelles, les travers, les défauts, les erreurs de jugement, les problèmes de comportements, les difficultés de sociabilisation et la toxicomanie, etc.

Qui dit anxiété dit souffrance. Avoir une belle vie ne signifie pas vivre sans souffrance. La souffrance fait partie de la vie. Avoir une belle vie, c'est être bien avec le fait de vivre avec des états de souffrance et diriger cette énergie vers quelque chose de positif pour soi et pour les autres.

L'anxiété non gérée ne nous amène pas seulement vers des comportements nuisibles. L'anxiété qui est vécue inconsciemment est à l'origine de tous nos comportements humains positifs ou négatifs.

En d'autres mots, l'anxiété non gérée sous-entend être inconscient de son anxiété. C'est en étant conscient de son anxiété qu'on peut la gérer. Avant tout, il faut la bonne définition de l'anxiété pour pouvoir la reconnaître en soi.

Les enfants n'ont pas la capacité d'introspection pour prendre conscience de la variation de leur niveau d'anxiété ou tout simplement qu'ils font de l'anxiété. Ils gèrent leur niveau d'anxiété intuitivement. Ils s'adaptent inconsciemment à leur environnement.

Plus on accumule des manques et des mauvaises expériences en vieillissant plus on a de la difficulté à s'adapter, plus on devient victime de son anxiété. Il faut alors reprendre la maîtrise de sa vie.

Les personnes plus chanceuses dans leur vie peuvent se contenter de gérer leur anxiété intuitivement pour être bien. Elles n'ont pas besoin d'introspection. Mais, ce sont des cas rares.

La gestion de l'anxiété est un apprentissage. Une habileté que l'on peut perfectionner avec le temps.


L'équation de l'anxiété:

Les définitions:

P étant: la Pulsion de vie: Tendance inconsciente ou consciente à vouloir demeurer ou à revenir à un niveau d'anxiété minimum (état de sécurité).

E étant: l'Environnements: Tout ce qui nous affecte que ce soit physique ou social au tour de soi et à l'intérieur de notre corps. Autrement dit, tout ce qui nous créé un besoin.

B étant: le Besoin : Un besoin est quelque chose de précis, nécessaire pour notre survie et/ou notre bien-être physique et psychologique.

A étant: l'Anxiété: L'anxiété est un message d'avertissement que notre corps nous envoie pour nous dire que nous avons un besoin à combler.

C étant: le Comportement: Un comportement constitue une action fait pour combler un besoin physique ou psychologique.

T étant: Le temps

L'expression de l'équation:

Tout changement dans l'environnement crée un besoin. Tout besoin augmente le niveau d'anxiété. Notre pulsion de vie nous pousse à se comporter afin de combler ce besoin pour ramener le niveau d'anxiété au plus proche de l'état de sécurité optimal.

L'aspect dynamique de l'anxiété :

Plus l'environnement nous crée un besoin important, plus on s'éloigne de notre état de sécurité optimal. Plus on fait de l'anxiété, plus il est urgent de se comporter afin de combler ce besoin.

Notre pulsion de vie nous pousse à demeurer le plus proche possible de notre état de sécurité optimal. Ceci se compare à la force de gravitation. Il y a comme une force qui nous retient à notre point zéro d'anxiété et qui nous ramène toujours vers celui-ci quand on s'en éloigne. Comme un élastique plus on s'éloigne de l'état de sécurité plus la force de traction augmente pour nous ramener.

Le point zéro d'anxiété se définit comment étant un moment où tous nos besoins seraient complètement comblés.

Il y a aussi une notion de temps. Quand le besoin apparaît plus il se passe du temps avant qu'il soit comblé plus l'anxiété monte.

Plus grand est le nombre de besoins à combler plus l'anxiété monte.

Plus le besoin est grand plus l'anxiété monte.


La force de la pulsion de vie et la gestion de l'anxiété:

La force qui nous pousse à rechercher la sécurité est à l'origine du comportement de fuite face à nos états de souffrance. Le comportement de fuite est un réflexe de compensation.

Face à un besoin, notre pulsion de vie nous pousse à agir pour le combler. Le comportement adopté n'est pas nécessairement celui qui faut pour combler le besoin en question.

Notre pulsion de vie nous pousse invariablement à adopter un comportement peu importe si c'est le bon ou pas.

Face à un besoin, si on ne sait pas quoi faire pour le combler ou si on est dans l'impossibilité de le combler, on adopte un comportement de fuite.

C'est la fuite ou bien on comble réellement son besoin.

Face à un besoin, on ne reste pas à rien faire. On agit pour combler le besoin. Si on est dans l'impossibilité de le combler, on va adopter un comportement de fuite.

Le comportement de fuite constitue une stratégie de survie. Nous avons tous ce comportement de fuite, C'est inné.

Précisément, c'est la force de notre pulsion de vie qui nous pousse à adopter un comportement de fuite.

Lutter contre cette tendance à adopter un comportement de fuite fait partie de ce que nous devons faire pour gérer notre niveau d'anxiété.

Le comportement de fuite nous mystifie, nous donne l'impression de ne pas souffrir ou nous aide à soulager notre souffrance.

Pour arrêter de fuir, idéalement, il faudrait pouvoir répondre adéquatement à tous nos besoins. Mais il est impossible de répondre à tous nos besoins en même temps, ou en temps réel. Il est donc difficile d'arrêter complètement d'adopter des comportements de fuite.

Il est important d'identifier les besoins que nous ne sommes pas en mesure de combler, et nos comportements de fuite qui y sont associés pour nous aider à gérer notre niveau d'anxiété.

Nous ne sommes pas nécessairement en mesure d'identifier tous nos besoins qu'on ne peut pas combler. Cela prend une psychothérapie pour réussir à les identifier.

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En résumé, le comportement de fuite est un élément faisant partie du mécanisme psychologique de l'anxiété, comme le besoin, la souffrance et le plaisir.


Les comportements de fuite par ordre de gravité:

1-Les deux comportements de fuite de base (compensation) :

Il y a deux comportements de fuite de base que nous adoptons tous invariablement. Nous sommes soit dépressif actif ou soit dépressif passif.

Le dépressif actif:

Le dépressif actif, face à ses états de souffrance devient hyperactif. En faisant constamment quelque chose pour se distraire, cela lui permet d'éviter de ressentir la souffrance.

Le dépressif passif:

Le dépressif passif face à ses états de souffrance devient passif. En ne faisant rien, cela lui permet d'éviter de ressentir la souffrance.

La définition de la dépression est l'incapacité de supporter de la pression. Pour agir, pour réaliser des tâches nous devons nous imposer de la pression.

Qui dit pression, dit souffrance. Plus on a la capacité de supporter de la souffrance, moins on est dépressif. Inversement, moins on a la capacité de supporter la souffrance, plus on est dépressif.

La tolérance à la souffrance morale varie d'une personne à une autre. Ainsi, on est toujours le dépressif de l'autre.

Supporter la pression, c'est supporter la souffrance. Un dépressif a de la difficulté à supporter la pression, d'où le mot dépressif.

Avec le comportement dépressif actif, on s'occupe beaucoup comme pour s'étourdir, pour ne pas ressentir la souffrance. Avec le comportement le dépressif passif, on en fait le moins possible pour ne pas ressentir la souffrance.

Nie l'un et nie l'autre de ces comportements n'est plus rentable, efficace ou productif.

Pour être productif, il faut faire face à la souffrance pour arrêter de l'éviter. En d'autres mots, ralentir notre comportement de fuite, voire de l'arrêter.

Les comportements associés au comportement de fuite dépressif actif:

La procrastination
Le magasinage lèche vitrine
Les jeux vidéo
Le flânage
Les jeux de société
L'écoute de la télévision
La navigation internet
L'hyperactivité
L'incapacité de se concentrer signifie ou sous-entends de comportement de fuite dépressif actif.

Commun aux deux passif et actif
L'impatience
L'irritabilité
L'agressivité
La colère
L'impulsivité
La distraction

Mentir
Garder le silence


La compulsion

Rendu à un état de souffrance plus élevé, le comportement de compulsion entre en jeu. Les états de souffrance plus élevés arrivent épisodiquement au cours d'une journée, ou d'un jour à un autre. Durant un tel épisode, on tombe dans une incapacité de contrôler notre niveau d'anxiété.

En d'autres mots, le comportement de fuite avec compulsion constitue une perte de contrôle de son niveau d'anxiété. Plus spécifiquement, on répète une action pour geler notre sensation de souffrance. Fuir ne suffit pas. Il faut geler notre sensation de souffrance morale, parce qu'elle est intolérable ou difficile à supporter.

La compulsion est un piège qu'il faut éviter, car cela nous fait faire une activité qu'on a de la misère à arrêter. Seulement l'épuisement nous arrête.

Pour éviter de tomber dans la compulsion, il faut apprendre à jauger son niveau d'anxiété pour reconnaître quand elle atteint un niveau trop élevé et faire quelque chose pour en réduire son intensité afin d'éviter de se laisser aller par un comportement de compulsion.

Encore une fois, il faut faire face à ses états de souffrance est le moyen d'éviter de sombrer dans le comportement de compulsion. Cela nous permet de jauger l'intensité de sa souffrance et d'intervenir avant que l'intensité devienne trop élevée.

Listes des comportements de compulsion

Jeux compulsifs (argent)
Alcoolisme
Toxicomanie
Le tabagisme
Dépendance au sexe au site web de sexe
Obsession de la minceur
Orthorexie
Désordre alimentaire
Auto dénigrement
Le trop de travail
Exercice physique excessif
Jeux vidéo excessif


La compulsion obsession

Avec le comportement de compulsion obsession (les tocs), il y a une souffrance morale spécifique assez intense, et d'une origine inexpliquée ou vécue de manière inconsciente.

C'est une souffrance qui est là en permanence et qui varie peu d'intensité. Face à l'impuissance à soulager une souffrance dans l'inconscience, la personne tourne en ronde. Elle répète toujours la même action pour tenter en vain de soulager sa souffrance.

Chaque souffrance morale est associée à une action spécifique.

Plus la personne souffre, plus elle répète l'action, plus elle répète l'action plus cela la fait souffrir parce que cette action n'apporte pas de soulagement. Le comportement de fuite compulsion obsession est sans issue.

Pour se sortir d'un toc, la personne doit faire une psychothérapie afin explorer les sources de ses souffrances morales, pour identifier celles responsable de son toc. Ensuite reconnaître en soi cette souffrance, et y faire face pour amorcer une rééducation comportementale et l'associer à un comportement plus sain. La personne changera d'attitude.

L'astuce est de comprendre l'origine de la souffrance associée à son toc. Par la suite, faire face à cette souffrance et choisir d'adopter le bon comportement pour éviter la spirale du comportement de fuite compulsion obsession.


Le maniaco dépression

La maniaco-dépression est aussi un comportement de fuite, mais une fuite qui se fait à grande vitesse. Les maniaco-dépressifs sont des athlètes du 100 mètres. Ils font de la vitesse pour essayer de fuir leur état de souffrance, en étant en hyperactivité. Une fois épuisé, ils tombent dépressifs. Ils deviennent submergés par la sensation d'une grande souffrance qui arrive tout d'un coup. Cela a un effet qui les paralyse.

Encore une fois, pour combattre la maniaco-dépression, il s'agit que la personne confronte ses états de souffrance, afin qu'elle réussisse à se calmer, pour diminuer la pression qu'elle s'impose involontairement.

Ressentir la souffrance pour arrêter d'en faire trop.


Les troubles de la personnalité

Les troubles de la personnalité sont aussi des comportements de fuite d'un état de souffrance. Une stratégie de contournement d'une souffrance associée à une blessure d'enfance.

Avec les troubles de la personnalité, la personne ne veut pas éviter de ressentir la souffrance qu'elle vit sur le moment, mais éviter une situation qui la fera souffrir.

Autrement dit, le comportement de fuite associée à un trouble de la personnalité est en vue d'éviter une souffrance, d'une source précise, qu'elle survienne dans un futur proche.

Les troubles de la personnalité sont tous associés à la sociabilité. Les troubles de la personnalité sont des difficultés à sociabiliser sainement.

Pour guérir d'un trouble de la personnalité, la personne doit faire une introspection, afin de réaliser à quelle blessure d'enfance est associée à son trouble de la personnalité. Puis la comprendre pour arrêter d'avoir peur de souffrir de cette blessure d'enfance. En d'autres mots, pour pouvoir y faire face.

Ce qui aide pour le trouble de la personnalité, c'est de bien gérer son anxiété. Plus une personne fait de l'anxiété, plus son trouble de la personnalité s'amplifie.


Les phobies

Les phobies sont des peurs irrationnelles. C'est la peur d'avoir peur. C'est souffrir d'avoir peur de souffrir. C'est un comportement de fuite inversé. Pour se guérir d'une phobie, il faut développer un comportement de fuite de la souffrance d'avoir peur. Au lieu de combattre un comportement de fuite, il faut en développer un.

Avec un comportement de fuite de la souffrance d'avoir peur, cela permettra d'annuler la phobie. C'est l'une des seules situations où un comportement de fuite a un effet désirable.


Les comportements de fuite et la socialisation:

Si une personne utilise trop ses comportements de fuite, elle peut développer un trouble du comportement ou des difficultés sociales. L'objectif pour être plus sociables, c'est d'avoir le moins possible à utiliser les comportements de fuite. Ce qui signifie de bien gérer son niveau d'anxiété.

Nous avons tous développé des travers plus ou moins handicapant socialement, en fonction de nos manques, de notre historique de vie, en raison du fait que nous n'avons pas toujours été en moyen de combler tous nos besoins sociaux affectifs.

Il y a des souffrances, que l'on porte depuis notre enfance, dont on ne peut pas s'en détacher. À ces souffrances sont associées des comportements de fuite.

Pour neutraliser ces comportements de fuite, il faut se centrer sur ses souffrances, même si on n'est pas en mesure de combler les besoins qui y sont associés. Autrement dit, mieux vaut se centrer sur sa souffrance, même si on n'est pas en moyens de combler le besoin qui est à l'origine de celle-ci, que de se laisser emporter par un comportement de fuite.

C'est lorsqu'on arrête le comportement de fuite que la compassion entre en jeu. Le comportement de compassion s'enclenche lorsqu'on se centre sur sa souffrance tout en sachant que l'on n'y peut rien pour la soulager. La compassion se passe dans la pleine conscience.

Au moment où l'on réussit à neutraliser notre comportement de fuite, nous avons soudainement un élan vers l'autre.

La compassion est l'habilité sociale la plus perfectionnée ou la plus évoluée.

Le comportement de compassion se définit comme étant la capacité de se mettre dans la peau de l'autre, ou de concevoir que l'autre puisse souffrir. On réalise celui-ci seulement si on est capable de gérer notre niveau d'anxiété, ce qui sous-entend être en contact avec son propre état de souffrance.

On peut dire que gérer son anxiété, c'est gérer sa souffrance. On peut dire aussi que la compassion constitue un moyen de stabiliser son niveau d'anxiété, voire le faire baisser.

La compassion, c'est diriger positivement ou de manière constructive sa souffrance ou son anxiété.

Exemple de comportement de compassion:

Nous pouvons utiliser toutes nos activités pour fuir, dont la sexualité. Un rapport sexuel pour fuir son état de souffrance, ce n'est pas bien édifiant. Cela ne peut pas être satisfaisant.

Pour qu'une relation sexuelle soit satisfaisante, elle doit se passer dans un contexte de compassion.

Le rapport sexuel doit être initié au moment où on est en capacité de neutraliser nos comportements de fuite.

C'est étant pleinement conscient de son état de souffrance du moment qu'on prend conscience de l'état de souffrance de son ou sa partenaire. C'est à ce moment que surgit en nous de bonnes pensées pour l'autre. On devient très attentionnée, on veut en prendre soin. L'autre nous attendrit. L'on a un élan de douceur parce qu'on ressent que l'autre souffre moralement autant que soi.

Tu souffres, je souffre, nous souffrons, je vais te soulager. Soulage-moi; j'ai besoin de toi, nous avons besoin l'un de l'autre.

J'irais jusqu'à dire qu'être affectueux constitue une stratégie de gestion de son anxiété.

La compassion est essentielle à la vie amoureuse et à une vie sociale saine, en général. Plus nos relations avec les autres sont basées sur la compassion, plus on est sociable. La compassion est un concept essentiellement associé à la souffrance.

Moins on fuit notre souffrance en présence des autres plus on est sociable, plus on adopte un comportement de compassion.

Être patient et posé, c'est possible en faisant face à son état de souffrance.


Les comportements de fuite et la créativité:

Pour créer, pour être performant dans toutes ses tâches, il faut se centrer sur son état de souffrance du moment. La maîtrise de son niveau d'anxiété nous aide à se réaliser dans sa vie.

Le défi, c'est de faire face à son état de souffrance pour arrêter de fuir. En développant cette habileté on peut finir par devenir un être à l'écoute de l'univers, avoir une claire voyance, atteindre un état de conscience plus grand, et comprendre plus de choses.

C'est lorsqu'on neutralise nos comportements de fuite qu'on devient créatif et très concentré sur la tâche. Ce détachement face à ses souffrances ne dure pas longtemps; les périodes de créativité sont épisodiques. On ne peut pas être en état constant de créativité, parce que le niveau d'anxiété varie constamment. En état de créativité, c'est un moment d'exaltation. Un moment où le niveau d'anxiété est à son plus bas.

Pour être créatif, il faut deux choses: faire beaucoup baisser son niveau d'anxiété et faire face à sa souffrance.

"C'est quand on arrête de fuir ses souffrances qu'on devient créatif. "


Comment éviter les comportement de fuite:

Le yoga, la méditation et la prière sont des techniques qui nous aident à ralentir nos comportements de fuite. Elles ont été inventées de manière intuitive, sans connaître le mécanisme de l'anxiété. Ces techniques sont entourées de mysticismes parce qu'on les utilise pour contrer un phénomène inexpliqué.

La technique pour se centrer sur ses états de souffrance commence par une prise de conscience ou une compréhension de ce qu'est l'anxiété. Ensuite, il faut reconnaître en soi l'anxiété, et se centrer sur la sensation de la souffrance.

Il faut bien gérer son anxiété. En d'autres mots, s'arranger pour faire le moins possible d'anxiété ou maintenir son niveau de souffrance le plus bas possible, en répondant à tous nos besoins adéquatement.

En faisant face à sa souffrance, on peut réaliser les besoins que nous devons combler, qui sont autrement plus difficiles à détecter. Les besoins physiques sont plus faciles à détecter que les besoins psychologiques de sécurité.

Être en contact avec ses états de souffrance, c'est être à l'écoute de soi.

Trouble du déficit d'attention avec hyperactivité:

Le trouble du déficit d'attention avec hyperactivité constitue un effet pervers du comportement de fuite. Quelle est la souffrance associée à ce trouble comportement ? Est-ce génétique (quelques neurones qui fonctionnent mal) ou un comportement de fuite (un trouble anxieux)?

Je pense que c'est un plus un trouble anxieux qu'un trouble neurologique.

Dans sa forme pathologique, c'est une fuite incontrôlable; ça va très vite dans la tête.

Je dis que nous sommes tous à un certain point des TDHA. Nous souffrons tous d'un déficit de l'attention avec hyperactivité.

Il est possible de contrôler cette tendance avec une bonne gestion de l'anxiété. Il s'agit de développer une grande capacité à faire face à ses états de souffrance. Ainsi, il faut faire régulièrement des moments d'arrêt au cours d'une journée, pour ressentir la sensation de la souffrance qui est constamment en nous. Ceci est le moyen de ralentir.

Le fait de ralentir nous permet de se concentrer et se calmer. Plus on ralentit, plus on devient créatif, performant et social.

Les synonymes au mot souffrance:

Le mot souffrance fait peur à bien du monde. C'est un gros mot qui fait masochiste, misérable et victime. C'est un mot avec lequel personne ne veux être associé.

Mais la souffrance se décline en plusieurs synonymes selon l'intensité de celle-ci:

Pourtant, la souffrance se décline en plusieurs synonymes, selon l'intensité de celle-ci: l'inconfort, le pincement, le malaise, l'impatience, la fatigue, la faim, la soif, l'étourdissement, la faiblesse, le sommeil, la peine, la douleur, l'indisposition, l'élancement, l'amertume, le chagrin, l'angoisse, la consternation, l'ennui, la désolation, le tracas, la déception, la détresse, l'agacement, le dérangement, le désespoir, la difficulté, l'embêtement, la gêne,la lassitude, la honte, le mal-être, le marasme, la nausée, le timidité, la tristesse.

Liens

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