RÉACTION après le visionnement de la remise des PRIX JUTRA
2005

Un gala comme excuse pour faire un étalage de viandes à fondue chinoise. 

Votez pour la plus émaciée


Jacinthe Laguë

Bianca Gervais

Julie Deslauriers

Élise Guilbault

Lucie Laurier

Anne-Marie Cadieux

Denise Robert

Marie-Christine Trottier

Julie LeBreton

Karine Vanasse

Céline Bonnier

Pascale Bussières

Voici ce que pensent les cinéastes, les producteurs, les réalisateurs et les bailleurs de fonds, mais, qu'ils n'oseront jamais avouer publiquement

«Regardez, minables spectatrices, de quoi ont l'aire des belles femmes. Cela vous dérange-tu? Nous, ça nous dérange pas que cela vous dérangent, CHRIS! Écrasez, bande d'imbéciles et de malotrues.

Les grosses torches comme la majorité d'entres vous êtes, on ne veut pas en voir au cinéma. Compris là! Y-a personnes qui va nous forcer à faire de la MARDE au cinéma. Des femmes au gras dégoulinant, Wash!, Restez chez vous, TABARNACLE! 

Les grosses, c'est juste bon à baiser quand on n'a pas le choix (sentiment misogyne circulant dans la société)

Vous les grosses vous êtes toutes des déchets, vous voyez, des immondices flasques, des débris huileux, des résidus mous et etc.

Allez dont vous faire arracher toute votre graisse, bande d'épaisses! (à prendre dans les deux sens du terme)

On ne se voit pas mettre une femme, d'allure mère de famille nombreuse, pour faire une scène de lit avec Frédérick de Grandpré. Par exemple!. CALICE! Pousses mais pousses égale!

Des CUS larges comme une porte de garage, très peu pour nous. Des jos (nichons) gros comme des ballons de plages, c'est grossier et obscène. Yark! »

Vers Prix Jutra 2004


Commentaire pré-gala des prix Jutra 2005

Je ne manifesterai pas cette année pour les prix Jutra comme dans les années passées. La principale raison est le choix de la salle: salle Maisonneuve de la Place des Arts, qui rend impossible toute manifestation.

Vous pouvez lire le texte de ma manifestation l'an passé 2004 ici: Je veux voir des femmes aux gros seins au cinéma. 

Le principal reproche, que je fais au cinéma Québécois, est qu'il se calque à l'image superficielle du cinéma américain au niveau de l'exigence de la minceur pour les comédiennes. 

Le rôle de la jeune première ou de la belle fille est toujours donné à une comédienne à la minceur standard. Dans, le cinéma Québécois, on entretien le mythe de la belle comédienne. On en fait un icône de beauté, une muse pour tous les cinéastes. 

Dans un film québécois, on crée toujours un personnage qui doit jouer le rôle de la belle fille. Rôle joué par les comédiennes au corps mince dans 100% des cas. 

Les icônes de beauté du Québec sont clairement identifiées et montées au rang de déesses. 

Parlons-en de la beauté:

Les femmes rondelettes sont 1000 fois plus belles et que celles qui sont minces et délicates, Elles ont une beauté plus éclatante, pétillante, naturelle et réjouissante. Leur visage provoque une réaction émotionnelle spécifique à la fonction biologique de beauté. Ainsi, la beauté d'un visage se définit par son pouvoir de procurer du plaisir. En d'autres mots, de calmer, de rassurer et d'émouvoir.

Par exemple voici le visage de deux comédiennes: Christina Schmidt de l'émission de télévision Degrassi: The Next Generation et Caroline Néron: la comédienne reconnue comme sexe symbole au Québec.

Dans les productions 2004:

CAMPING SAUVAGE : la belle fille c'est Sylvie Moreau

DANS L'OEIL DU CHAT : la belle fille c'est Isabel Richer

JACK PARADISE, Les Nuits de Montréal : la belle fille c'est  Geneviève Rioux

Les aimants : la belle fille c'est Isabelle Blais

MONICA LA MITRAILLE : la belle fille c'est  Céline Bonnier

MÉMOIRES AFFECTIVES : la belle fille c'est  Nathalie Coupal 

LE BONHEUR C’EST UNE CHANSON TRISTE : la belle fille c'est Anne-Marie Cadieux

LE DERNIER TUNNEL : la belle fille c'est  Marie-France Marcotte

L'ÉNIGME JAMES EDWARD : la belle fille c'est  Karyne Lemieux

NOUVELLE-FRANCE : la belle fille c'est Noémie Godin-Vigneau

PREMIER JUILLET, LE FILM : la belle fille c'est Sabine Karsenti

MA VIE EN CINÉMASCOPE : la belle fille c'est Pascale Bussières

Eternal  : la belle fille c'est Caroline Néron 

Source : http://www.telefilm.gc.ca

Conclusion:

Moi, j'aimerais bien réalisé un film d'amour avec une comédienne d'une grande beauté comme du genre de Christina Schmidt. Mais, le monde de la production cinématographique Québécois est un milieu d'amis fermé. C'est un monde qui favorise les amis et les gens qui pensent comme eux. Il a aussi l'existence d'une culture d'entreprise anti-rondeurs féminines.

Même, si j'avais le meilleur des scénarios du monde, il ne m'accorderait pas de subvention pour le réaliser. Parce que, je ne fais pas partie de la gagne. 

Le seul moyen de voir des comédiennes de taille plus dans le monde du cinéma et de la télévision, c'est d'être autonome financièrement à l'aide du bénévolat et de contributions monétaires.

Liens :

identity theory | the narrative thread - sex worker's art show

Jenny's Artifical Intelligence

Je serai entendu aux auditions publiques sur le Conseil de l'égalité

Weight shouldn't be a burden

Warning: Fat Lady Ahead 

 

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