La revue de la femme qui se sent bien dans sa peau
Volume 3, Numéro 03, Janvier 1999

Se trouver un amoureux, une question d'attitude

Un Témoignage pour bien commencer l'année

Chantal a écrit le 12 décembre 1998:

Je suis ce qu'on peut qualifier une belle femme ronde de 32 ans. Bien sûr, je n'aurais pu m'attribuer ces qualités quand j'étais dans la vingtaine ! C'est que j'ai fait tout un cheminement, depuis ce temps.

Notre propre image de soi est le reflet de ce que nous envoie les autres. J'en avais marre, dans mon adolescence, de me faire dire : « T'es grosse, mais t'as un beau visage ». Cela signifiait, pour moi, que je n'étais pas à la hauteur de ce que les autres s'attendaient de moi.

En grandissant (non pas physiquement, mais spirituellement), je me suis rendu compte que mon « si beau visage » pouvait être mon atout premier. J'ai réalisé que les hommes ne regardaient pas que le corps, mais qu'ils souhaitaient d'abord et avant tout une femme jolie à regarder et douce. Je me suis dis que je devais faire refléter, par mon visage, toute la douceur imprégnée en moi. Et cela a fonctionné !

À partir du moment où mon corps prenait de moins en moins de place dans mes préoccupations, j'ai commencé à me sentir belle et par le fait-même à faire tourner les visages des hommes. Je me surprenais à faire craquer des hommes dans des endroits publics. Plus ça m'arrivait, plus j'avais confiance en moi... comme de quoi notre image de soi dépend de ce que nous reflète les autres !

Dès ce moment, j'ai compris, et non seulement intellectuellement, mais aussi dans mon coeur, que je pouvais être une femme séduisante au même titre que toute autre mince. Juste d'avoir changé cette perception, cela a radicalement changé ma vie.

Moi qui me laissait choisir au lieu de choisir ! Je me suis donc mise à me permettre d'établir des critères de sélection très spécifiques. L'homme avec qui je partagerais dorénavant ma vie serait celui que je choisis et non le premier venu. Maintenant que je savais que je pouvais me permettre d'être sélective, cela me procurait un bien-être. J'en arrivais même à accepter l'idée d'être seule plutôt que d'être mal accompagnée.

J'ai rencontré dès lors plein d'hommes, tout aussi bien les uns que les autres. Mais aucun d'eux ne possédaient vraiment ce que je recherchais profondément. Ces rencontres ne faisaient qu'augmenter ma confiance en moi et ma capacité de séduire. C'était des hommes bien, vraiment présentables et parfois-même des vrais pétards qui se faisaient reluquer dans les endroits publics. J'étais fière d'être en leur compagnie, même s'ils n'étaient pas « l'homme de ma vie ». Encore une fois, cela me faisait réaliser que je pouvais séduire. Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'homme que je recherchais. Il n'a rien d'un pétard, mais je vous assure que je fais l'envie de plusieurs femmes minces. Il paraît très bien, est attentionné, attentif à mes besoins, responsable et j'en passe.

Tout cela pour dire que plus on s'aime, plus on va trouver une personne capable de nous aimer. Il faut programmer son mental à ce qu'on souhaiterait plutôt que de se résigner à la solitude.

Si tu ne cesses de te dire que tu finiras tes jours seule et que tu dois t'y faire, il y a beaucoup de chances que c'est ce qui t'arrive. Dans le cas le moins pire, tu rencontreras quelqu'un, mais il ne sera pas celui que tu as vraiment besoin. Je crois fortement en cette théorie. Essaie-le, tu n'as rien à perdre, après tout !

Chantal, ronde et heureuse de l'être.

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