L'obésité devrait être traitée comme une maladie chronique
Actualités, mercredi 5 août 2020 293 mots, p. 15

Les intégristes anti-obésité s'inventent des excuses pour attirer l'attention des journalistes.

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Sujet:La grossophobie scientifique

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AGENCE QMI | L'obésité est plus qu'un problème de surpoids, mais une maladie complexe, selon de nouvelles lignes directrices sur ce sujet destinées aux professionnels de la santé, publiées hier dans la revue Canadian Medical Association Journal.

Selon cet avis, l'obésité est considérée comme un problème lié à l'impact qu'a le niveau de gras sur la santé, plutôt que simplement le poids ou le tour de taille.

«On y reconnaît, entre autres, que l'obésité est une maladie chronique complexe qui exige un soutien à long terme, voire à vie, comme c'est le cas, par exemple, pour le diabète et les maladies cardiaques. Cette approche, fondée sur la science et allant bien au-delà du poids sur la balance, est la meilleure pour offrir des soins de qualité aux patients », a dit l'un des auteurs principaux, le Dr Laurent Biertho, chirurgien général et professeur au Département de chirurgie de l'Université Laval, par communiqué.

UNE PRISE DE POIDS COMPLEXE

L'obésité ne se règle donc pas simplement en faisant plus d'exercice et en mangeant mieux ou moins.

«La science nous indique que les facteurs déterminant la prise de poids sont complexes. Historiquement, on disait aux gens, pour qui le poids corporel pouvait affecter la santé, de manger moins et de bouger plus. À lui seul, ce conseil n'est pas efficace et peut même s'avérer contre-productif dans certains cas », a précisé le Dr André Tchernof, membre du conseil d'administration d'Obésité Canada.

Les nouvelles lignes directrices visent à ce que les professionnels de la santé travaillent en partenariat avec le patient, afin d'identifier d'autres facteurs personnels, comme des questions psychologiques ou sociales, qui pourraient permettre de régler le problème.

Elles visent aussi à contrer la stigmatisation des gens qui souffrent d'obésité.

Mon commentaire

Les intégristes anti-obésité s'inventent des excuses pour attirer l'attention des journalistes. C'est connu, ils font pression sur les salles de nouvelles depuis longtemps. D'ailleurs, leur militantisme est motivé par de la grossophobie.

Ces fanatiques anti-obésité ont réussi à attirer la sympathie des journalistes pour leur cause en leur faisant croire que l'obésité est une maladie extrêmement préoccupante.

Il y a une valeur morale associée au fait de se préoccuper d'une chose perçue comme grave. Ainsi, il serait immoral pour les journalistes d'ignorer un problème de santé grave. C'est une forme de manipulation que ces fanatiques anti-obésité utilisent.

Prenons par exemple les changements climatiques. Les lanceurs d'alerte s'offusquent de voir la présence de climatosceptiques sur la place publique. Ils réagissent avec l'argument « c'est la science qui nous de le dit », comment pouvons en douter.

Les intégristes anti-obésité ont le même raisonnement, l'obésité est une maladie chronique, c'est la science qui nous le dit. Donc personne ne doit en douter de leur opinion. Y a-t-il des obèso-septique? Oui, et ceux-ci ont toute la légitimation d'exister. En première ligne il y a les gros eux-mêmes qui ne se sentent pas malades et qui font une belle vie et les gens qui dénoncent la grossophobie médicale.

De plus, ils n'y a pas une unanimité sur ce sujet, ainsi il y a des nutritionnistes, des médecins et autres spécialistes qui ne sont pas grossophobes.

Pourquoi, ils veulent nous convaincre que l'obésité serait une maladie chronique ? Pour moi, il y a deux raisons:

-obtenir un statut de maladie leur permettrait d'obtenir plus de subventions de recherche;
-stimuler l'industrie de l'amaigrissement (diète) en culpabilisant mieux les femmes avec leur apparence physique.

Affirmer que l'embonpoint serait une maladie chronique enlève la possibilité aux gros d'être considérés en santé. En effet juste le fait d'être gros est une maladie. C'est ce qui est absurde et ridicule. Cela contribue seulement à augmenter la stigmatisation envers les gros.

Commentaire fait par José Breton

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