La photo de boudoir revue au goût du jour pour aider les femmes à s'accepter
Nouvelles Ici Toronto radio-canada publié le mercredi 26 décembre 2018

Le conseil du statut de la femme n'a pas encore reconnu l'existence de la grossophobie.

Pour voir l'image plein grandeur

Sujet:Discours moralisateur

On peut y lire:

Des photographes de Toronto lancent une campagne de sensibilisation sur Instagram et Facebook pour aider les femmes à mieux accepter leur corps. Juliette Capdevielle et Fanny Lelorrain utilisent la photo de boudoir comme moyen d'expression. Elles espèrent contribuer à changer l'image de lboudoira femme dans la société.

Leur campagne The Unstoppable rassemble une dizaine de femmes vivant à Toronto. À travers la photo de boudoir, elles espèrent changer les mentalités et faire passer un message fort : les femmes ne doivent plus se soucier de l'opinion des autres.

Ce type de photo, mêlant charme et sensualité, est encore peu connu du grand public, mais attire de plus en plus les femmes de Toronto.

Le concept implique de travailler avec madame Tout-le-Monde, et non avec un modèle expérimenté.

"Il n'y a pas besoin d'avoir un corps de mannequin pour faire de la photo de boudoir", dit la cofondatrice de Scandaleuse Photography, Fanny Lelorrain.

Installée il y a cinq ans dans la Ville Reine, elle a monté son entreprise avec Juliette Capdevielle.

Avec ce concept, venu tout droit de France, elles veulent aider les femmes à se réconcilier avec leur physique.

"On encourageait constamment les femmes à se sentir bien dans leur peau, à s'accepter telles qu'elles le sont", explique Juliette Capdevielle. "En lingerie ou nue, on est vulnérable. On ne peut pas se cacher derrière quelque chose et on est un peu obligée de s'assumer comme on est."

Les deux photographes ont déjà travaillé avec une trentaine de femmes, toutes désireuses de franchir un nouveau cap dans leur vie.

Selon elles, l'impact d'une séance boudoir est beaucoup plus important que ce qu'on pourrait penser.

Une revanche sur la vie

D'après Juliette Capdevielle, "il y en a qui divorcent, d'autres qui se marient. C'est une sorte de célébration de soi."

Ce sont des femmes qui arrivent à une étape décisive dans leur vie.
Juliette Capdevielle - cofondatrice de Scandaleuse Photography

Ammy Matte, un des modèles, a longtemps été critiquée pour ses rondeurs.

Elle parle de plusieurs hommes qui l'ont souvent fait douter de sa beauté ou des médias qui renvoient toujours les mêmes images, celles de la femme parfaite.

"Pour moi, le seul moyen de supprimer les messages négatifs, c'est de véhiculer justement des messages positifs", explique-t-elle.

Mme Matte ajoute que la perception de soi est importante pour faire changer les choses : "Je me trouve belle et je veux que tout le monde le sache.".

Pendant une heure et demie, elle a enfilé de petites tenues et enchaîné les poses lascives sous l'objectif des deux photographes.

Elle dit qu'elle ne pensait pas un jour pouvoir faire ce genre de photos, jusqu'à ce qu'elle tombe sur les clichés de Scandaleuse Photography sur Instagram.

Mme Matte raconte que "des femmes épanouies, libres, mais surtout bien dans leur peau" lui ont donné envie de passer ce cap.

La femme, encore victime de son image

"Il n'y a rien de mal à montrer une femme en lingerie", soutient Fanny Lelorrain. La jeune photographe regrette que l'image de la femme soit encore mal utilisée dans la société.

Elle dit qu'il leur est arrivé plusieurs fois d'être boycottées sur les réseaux sociaux parce que certains utilisateurs dénonçaient un style de photo pornographique.

"On a même été bannies 48 h de Facebook alors qu'on ne fait pas de porno, mais du boudoir, ça n'a rien à voir",dit-elle.

Mme Lelorrain regrette que les mamelons des femmes soient encore sujets de polémique alors que ce n'est pas le cas quand il s'agit des hommes.

Il faut arrêter de sexualiser le corps de la femme.
Fanny Lelorrain, cofondatrice de Scandaleuse Photography.

Elles soutiennent que "même si on est en 2018, il y a toujours des problèmes d'images."

Mme Lelorrain affirme que dans les publicités "on voit toujours que la femme est censée être très fine, la femme parfaite, la femme-objet est toujours là, même si on voit des campagnes de pub qui sont faites avec des types de corps différents les uns des autres"

Elle pense que c'est encore très ancré dans notre société.

Certaines féministes, comme la fondatrice de l'organisme Ô'fem, Christelle Germelus, pense que ce type de photos proposées par la campagne The Unstoppable est surtout "un art qui peut avoir un effet positif "sur les internautes.

"Ces femmes ressemblent à celles que l'on voit tous les jours",ajoute-t-elle.

"Ces femmes réussissent à montrer leur confiance et à l'exprimer de manière artistique, c'est fort" dit Isabelle Dufresne-Lieniert, même si selon elle il est encore difficile d'accepter ce genre de photos sur les médias sociaux quand il ne s'agit pas de célébrités.

Christelle Germelus avance toutefois qu'il doit y avoir d'autres moyens pour avoir confiance en soi et ce n'est pas indispensable de voir la femme se dénuder pour faire passer le même message.

Quand les hommes sont vulnérables, ils ne sont plus à l'aise

Les deux photographes disent que les hommes sont aussi "très soucieux de leur image".

"Ils sont moins confiants", dit Fanny Lelorrain. "On le voit dans les mails qu'on reçoit, ils ont toujours beaucoup de questions."

Elle dit qu'eux aussi doivent apprendre à se réconcilier avec leur image et que beaucoup croient qu'il faut avoir "des abdos et des muscles pour pouvoir faire des photos de boudoir".

Selon Juliette Capdevielle, ils ont beaucoup plus de mal que les femmes à se prêter au jeu.

Elles espèrent pouvoir collaborer plus souvent avec la gent masculine.

En attendant, leur projet The Unstoppable sera diffusé début janvier sur Instagram et Facebook.

Mon commentaire

Les femmes rondes qui font une séance de photos de style boudoir et les mannequins taille plus qui se présentent en lingeries est un phénomène commun qui a tout son sens.

En effet, c'est une manière qu'ont les femmes de s'affirmer publiquement et d'envoyer le message que la beauté se retrouve dans une diversité de poids. Les détracteurs du mouvement body positive critiquent cela en disant qu'il contribue à l'hypersexualité et à l'objectivation du corps des femmes.

Cela dérange les femmes qui ont adopté l'idéologie féministe anti-sexe qui dit que celles qui osent s'habiller sexy se soumettent au regard des hommes. C'est cette idéologie qui bloque l'avancement du mouvement body positive au Québec.

Le conseil du statut de la femme n'a pas encore reconnu l'existence de la grossophobie. En fait, aucun organisme ou groupe féministe ne l'a reconnu officiellement.

Là ce que je comprends de la situation du discours féministe au Québec, c'est qu'il est sclérosé. Ces femmes défendent une idéologie et non une cause humanitaire. Leur discours est devenu hermétique à tout changement ou évolution. Elles utilisent le mot magique égalité à toutes les sauces.

L'atteinte de l'égalité est comme le saint Graal soit la solution à tous les malheurs et injustices que les femmes vivent. Lorsque cette égalité sera atteinte toutes les femmes seront heureuses et riches, le paradis quoi!

En d'autres mots, l'égalité est une excuse pour ne rien faire. Quand l'égalité sera atteinte les femmes ne souffriront plus d'une image corporelle négative. Tout ce qui fait souffrir les femmes disparaîtra comme par enchantement. Le bonheur total garanti quoi!

Les hommes seraient responsables de tous les malheurs des femmes. Il n'y a aucun homme qui les aime et qui leur apporte des choses positives. Quand, il va y avoir l'égalité tous les hommes deviendront finalement bons pour les femmes. Utopie!

En fait, les féministes au lieu de défendre l'idéologie de l'égalité, elles devraient être à l'écoute de ce que vivent les femmes dans l'instant présent. Cela pour savoir ce qu'est-ce qui les fait souffrir, quelles sont leurs aspirations, quelles sont leurs préoccupations et cela sans les juger à partir de leur dogme féministe.

Faire des séances de photos de style boudoir contribue à lutter contre la grossophobie.

En ce moment, ce qui préoccupe le plus les femmes à travers tous les pays du monde, c'est le body positive et la dénonciation de la grossophobie. Ce mouvement constitue le seul vecteur d'importance qui apportera un changement dans les mentalités de la société.

L'idéologie de l'égalité est un frein à l'évolution vers un mieux-être chez les femmes.

Les femmes qui considèrent le body positive comme la cause à mettre de l'avant, ne doivent pas attendre après ces féministes rétrogrades. Elles dorment au gaz. En effet, il y a un manque de vrais leaders féministes au Québec.

Les féministes anti-sexe en plus de ne pas répondre aux aspirations des femmes elles les dominent.

Le féminisme au Québec est une dictature. La population féminine ne jouit pas d'une liberté d'expression. Ainsi, les femmes doivent exprimer que des opinions conformes au dogme du féminisme québécois.

Ces féministes dominatrices osent penser qu'elles sont à l'avant garde mondiale sur l'avancement de la cause des femmes. Elles ne se voient pas aller criminel! Elles sont rétrogrades, arriérées et accrochées au passé du féminisme des années 70.

Le féminisme au Québec est devenu bureaucratique. Il est géré comme le ministère des Transports.

Les femmes fonctionnaires gèrent le féminisme de manière despotique. D'ailleurs, le féminisme idéologie et dogmatique est défendu par celles-ci. Les féministes bureaucratiques sont assises confortablement sur leur gros salaire pour s'assurer que rien ne change.

Les révolutions et les changements dans une société n'ont jamais été fait par des fonctionnaires ou des politiciens, mais par le peuple qui se révolte contre la classe dominante.

Le féminisme au Québec est despotique parce qu'il n'est pas à l'écoute des femmes.

Les femmes rondes du Québec se doivent d'aller sur la place publique pour confronter le discours féministe actuel en affirmant qu'elles s'encontrefouent de l'égalité.

Puis, crier tout fort qu'il faut s'occuper prioritairement de la dénonciation de la grossophobie. La seule cause en ce moment qui améliora la condition de vie des femmes là maintenant et non dans un avenir inconnu comme avec l'histoire de l'égalité.

Commentaire fait par José Breton

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