L'ANIMATRICE PREND LES DISCUSSIONS ENTOURANT SON POIDS
«AVEC UN GRAIN DE SEL»

Journal de Québec mardi 29 septembre 2015 p.3

Julie Snyder a poliment répondu aux commentaires concernant son poids sur Facebook hier.

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On peut y lire :

Une semaine après son passage remarqué aux Gémeaux et 12 heures après la diffusion très attendue du Banquier spécial mariée, Julie snyder a poliment répondu aux commentaires concernant son poids sur Facebook hier.

Critiquée sur son image, et plus précisément sa silhouette frêle, la populaire animatrice a reconnu avoir maigri, ajoutant qu'elle allait «sûrement reprendre un peu de poids dans les prochaines semaines », c'est-à-dire aussitôt qu'elle pourra se reposer.

Manger moins pour être en meilleure SANTÉ
Journal de Québec mardi 29 septembre 2015 p.12

Richard Béliveau manque de sensibilité pour les femmes qui souffrent d'une image corporelle négative.

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Sujet:Discours pro-anorexique

On peut y lire :

Une étude récente suggère qu'une réduction de l'apport calorique seulement cinq jours par mois améliore l'immunité et réduit plusieurs facteurs de risque de cancer, diabète et déclin cognitif.

C'est dans ce contexte qu'une équipe de chercheurs américains (University of South California) a eu l'idée d'élaborer un régime alimentaire qui reproduit les effets positifs du jeûne sur le corps, sans toutefois nécessiter l'abandon total de nourriture. Essentiellement basé sur des aliments d'origine végétale, ce régime permet de couper l'apport calorique d'environ la moitié (800-1000 kcal par jour), tout en apportant des quantités adéquates de nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras).

BÉNÉFICES

Les résultats obtenus à la suite de l'administration de ce régime sont tout à fait spectaculaires: par exemple, des souris adultes soumises deux fois par mois à des cycles de quatre jours de ce régime hypocalorique voient leur santé grandement améliorée, avec une diminution du gras abdominal, une réduction de l'incidence de cancer, une meilleure densité osseuse et une espérance de vie augmentée. Chez les souris âgées, ce régime entraîne aussi une augmentation de la synthèse de nouveaux neurones au niveau de l'hippocampe et une amélioration significative de leurs performances cognitives.

Les résultats d'une étude pilote réalisée auprès de volontaires suggèrent que ces bénéfices sont également observés chez l'humain. Les participants (âgés en moyenne de 40 ans) ont été soumis au régime alimentaire mimant le jeûne cinq jours par mois pendant une période de trois mois, après quoi des marqueurs de leur état général de santé ont été mesurés et comparés à ceux d'un autre groupe qui n'avait pas été soumis à cette restriction calorique. L'étude montre clairement que le simple fait de limiter l'apport calorique quelques jours chaque mois est suffisant pour entraîner une diminution importante de la glycémie, de l'inflammation ainsi que de certains facteurs de croissance impliqués dans la progression tumorale (IGF-1). Puisque cette restriction calorique a été très bien tolérée par les participants (seulement 5 % d'abandon), de futurs essais cliniques devraient permettre d'étudier plus en détail ses impacts sur la santé et de confirmer son potentiel de prévention des maladies chroniques et sur l'espérance de vie.

En attendant, une chose est sûre: la plupart des maladies chroniques qui touchent actuellement la population sont une conséquence d'une surconsommation de nourriture et il n'y a que des avantages à diminuer la taille de nos portions. Comme le dit avec humour et sagesse le proverbe japonais: «Il faut maigrir, pour manger moins...»

1. Longo VD et MP Mattson. «Fasting: molecular mechanisms and clinical applications.» Cell Metab. 2014; 19: 181-192.

2. Brandhorst S et coll. «A periodic diet that mimics fasting promotes multi-system regeneration, enhanced cognitive performance, and healthspan». Cell Metab. 2015; 22: 86-99.

Mon commentaire

JULIE SNYDER a suivi à la lettre les recommandations de RICHARD BÉLIVEAU pour éviter d'avoir un cancer: « être aussi mince que possible

Le titre «Manger moins pour être en meilleure SANTÉ» réaffirme le manque de sensibilité de Richard Béliveau pour les femmes qui souffrent d'une image corporelle négative.

Richard Béliveau n'a pas de sensibilité pour les femmes qui souffrent d'un désordre alimentaire.

Richard Béliveau n'a pas de sensibilité pour les femmes qui souffrent des pressions sociales pour qu'elles soient minces et/ou qu'elles n'engraissent pas.

Richard Béliveau n'a pas de sensibilité pour les femmes qui souffrent d'être victimes de commentaires désobligeants concernant leurs rondeurs.

Richard Béliveau n'a pas de sensibilité pour les femmes qui souffrent de maux de tête, de constipation, de faiblesse, d'être impatiente et de manquer de concentration parce qu'elles se sous-alimentent de peur d'engraisser.

Les femmes, qui ont lu le journal de Québec de cette journée là, n'ont retenu en mémoire que le titre et la conclusion de la chronique pro-anorexique de Richard Béliveau: «il n'y a que des avantages à diminuer la taille de nos portions».

Les femmes qui vivent avec la peur de grossir, sont en général, plus émotives et impulsives. Elles font des raccourcis pour atteindre leur objectif. Elles ne raisonnent pas longtemps et sont facilement manipulables. Par conséquent, elles accrochent solide à ce genre de discours de restriction alimentaire.

Dans cette chronique, Richard Béliveau, ne fait pas de vulgarisation scientifique. Il va chercher des informations et les transforme pour y faire passer son message. Il fait de dangereux raccourcis pour appuyer son opinion : « être aussi mince que possible pour être considéré en santé.

Avec les deux recherches qu'il mentionne, on ne peut vraiment rien conclure de valable. Ces résultats ne sont pas fiables du tout. Tirer des conclusions sur une recherche fait avec des souris et une avec des humains pendant trois mois seulement tient plus de l'ésotérisme que d'un raisonnement scientifique.

Le journal de Québec devrait se dissocier de fou furieux. Il y a peu d'hommes qui lisent ce genre de chronique. Les hommes n'ont rien à foutre du discours anti-obésité. Ils mangent tous comme des cochons et ça ne les dérange pas de se le faire dire. N'allez pas leur dire de se priver de manger, ils vont vous envoyer promener. Leur parler de jeûner, ça ne passe vraiment pas avec eux.

Si le journal de Québec était sensible aux désordres alimentaires et il s'intéresserait au bien-être des femmes, il n'aurait pas accepté de publier ce texte de Richard Béliveau.

Conclusion, les femmes doivent éviter de lire et d'écouter les pseudo-spécialistes qui leur suggèrent de surveiller les calories, de manger moins de sucre et de manger moins tout court. Elles doivent toujours manger à leur faim, varier leur alimentation, arrêter d'avoir peur du gras et du sucre pour être performantes dans leur vie de tous les jours.

Être performant est l'indice le plus fiable pour évaluer qu'on est en bonne santé physique et mentale.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations :

L'histoire

Chroniques de Richard Béliveau

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Le cas Richard Béliveau

Les dangers du sucre

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