Objectif : être la plus forte au monde
Journal le Soleil, jeudi 26 septembre 2019, p. 1,48

À la marche du fermier, elle transporte 285 livres dans chaque main, un record du monde, et au soulevé de terre, c'est 525 livres, un record canadien.

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À la marche du fermier, elle transporte 285 livres dans chaque main, un record du monde, et au soulevé de terre, c'est 525 livres, un record canadien. Sacrée femme la plus forte au Canada la semaine dernière, Émilie Morin vise maintenant l'une des cinq premières places à la compétition «World's Strongest Woman» qui aura lieu en Floride au début du mois de novembre. On peut parler d'une progression fulgurante pour l'athlète de 36 ans de Québec qui a participé à sa première compétition il y a deux ans.

«Tout a débuté quand j'ai commencé à faire du CrossFit pour me remettre en forme, il y a cinq ans. J'ai alors rencontré quelqu'un qui pratiquait la dynamophilie [un sport aussi appelé powerlifting]. Il a vu quelque chose en moi et m'a proposé d'essayer ce sport et je me suis lancée là-dedans. C'est comme ça que j'ai connu Jean-François Caron et Jimmy Paquet, qui sont numéro un et deux au classement des hommes forts canadiens, et qui m'ont suggéré les compétitions de femmes fortes. J'ai commencé dans les compétitions amateurs, où les deux premiers hommes et la première femme passent chez les pros. Dès la première année, j'ai terminé première», raconte en entrevue avec Le Soleil l'athlète connue sous le sympathique surnom de «Strong Memine» sur Instagram.

Progression rapide

Deux mois après avoir obtenu son statut professionnel, Émilie terminait septième à la compétition «World's Strongest Woman», puis, en août dernier, elle prenait la cinquième place à la compétition «Strongest Woman in the World», un circuit différent s'adressant aux athlètes de force. Tout ça contre des athlètes qui avaient en moyenne de 8 à 10 ans d'expérience!

De plus, à 5 pieds 10 pouces et 201 livres, Émilie fait figure de poids plume à côté des Kristin Rhodes (260 livres) et Olga Liaschuk (242 livres) de ce monde, des caractéristiques physiques qui peuvent à la fois l'avantager et la désavantager. «Si tu tires un camion et que tu pèses 400 livres, c'est certain que l'épreuve devient plus facile puisque ton poids devient un avantage. Par contre, quand tu as à courir et à déplacer des objets, le fait d'être moins grosse et d'avoir un meilleur cardio te donne un avantage. Pour les pierres d'Atlas, si le socle est à 60 pouces du sol, une athlète de 6 pieds 4 pouces aura un avantage. Par contre, tu es souvent plus rapide si tu es plus petite», illustre-t-elle.

Génétique

Pour Émilie, la force est essentiellement une affaire de génétique. «Je viens d'une famille d'agriculteurs où toutes les filles ont travaillé à la ferme. On est toutes de grandes filles costaudes. Également, mes mains sont aussi grandes que le neuvième centile des hommes, ce qui est utile quand il faut saisir des objets. Mes muscles se régénèrent aussi très bien et je suis capable de dormir longtemps pour bien récupérer», poursuit-elle.

Celle qui s'entraîne de 25 à 30 heures par semaine et pour qui les compétitions occupent toutes les fins de semaine estivales, avoue cependant qu'elle aura une certaine pression sur les épaules à Daytona Beach, en novembre, alors que les attentes étaient moins élevées à ses premières épreuves internationales. «J'aimerais bien faire un top 5, surtout que toutes les meilleures au monde seront là et qu'il y a plusieurs épreuves dans lesquelles je suis bonne. La première fois que j'ai eu un stress, c'est cette année aux championnats canadiens, car j'avais fini deuxième l'an passé et très proche de la première place», conclut-elle.

Sujet:Le paradoxe de l'obésité

Mon commentaire

Pour être très forte physiquement, il faut être grosse, on dit taille plus et aussi forte taille.

D'après leur IMC, tous ceux et celles qui font de la compétition de force sont considérés comme des obèses morbides.

La diversité morphologique, ça existe. La lutte contre l'épidémie d'obésité cela revient à dire s'en prendre à un type morphologique. C'est nier l'existence de la variété morphologique. C'est vouloir qu'il existe qu'un seul type morphologique parce que paraît-il la seule manière d'être en santé, c'est d'être mince et athlétique.

Il y a des femmes de sa grosseur à elle qui se font faire l'ablation de l'estomac afin de tenter de changer de type morphologique. Chaque type morphologique a un potentiel d'être en santé. Les grossophobes doivent dire que ce genre de concours encourage l'obésité.

Les gros auraient un avantage sur les autres, cela est intolérable aux oreilles des intégristes anti-obésité.

Chaque type morphologique a ses avantages et ses points faibles. Les minces courent vite et sont plus agiles. Les gros sont plus forts et résistants. Pour s'apprécier physiquement la femme de forte taille doit réaliser les avantages et les côtés positifs d'avoir un gros corps.

Plus aucun obèse signifierait plus d'homme et de femme très fortes physiquement.

Les forces des personnes de fortes tailles normalisent leur corpulence. Les intégristes anti-obésité/malbouffes s'acharnent à les décrire injustement comme anormales et malades.

Définir un type morphologique comme une maladie, c'est insultant et méprisant.

Les gros ont des gros os et une grande masse musculaire.

Les femmes rondes qui performent aux olympiques font de l'haltérophilie, du judo, du lancer du poids et du marteau.

Les femmes qui font de la force deviennent des modèles positifs pour les autres femmes, pour les aider à s'apprécier physiquement.

Il faut regarder de qui vous hérité, si votre père et/ou votre mère sont aussi de forte taille vous savez de qui vous héritez. Du gros monde fait du gros monde.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations :

L'histoire

Émilie Morin veut devenir la femme la plus forte au monde

Ma couverture des jeux olympique de Rio 2016

Couverture des rondes aux jeux Olympique de Londres 2012

Les rondes en vedette aux jeux Olympique de Pékin 2008

Couverture des femmes rondes athlètes aux jeux Olympique d'Athènes 2004

OLYMPIC REVIEW - Athletes to wacht

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2018 Canada's Strongest Woman

North American Strongest Woman 2011

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World's Strongest Woman-2016. Fantastic medley! Lidiia Hunko and Olga Liashchuk (Ukraine)

The World's Strongest Man 2018 - FINALS

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Britain's Strongest Man 2018 - behind the scenes with Eddie Hall

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