Plainte contre l'émission l'épicerie du 20 novembre 2019 pour avoir fait du militantisme

Plainte contre l'émission l'épicerie du 20 novembre 2019 pour avoir fait du militantisme

Index
1-Ma plainte
2-Liens
3-Leur réponse

1-Bonjour monsieur Guy Gendron ombudsman de Radio-Canada.

Ceci est une plainte contre l'émission l'épicerie du 20 novembre 2019 pour avoir accepté d'être utilisée pour sollicité de l'argent à l'État dans son reportage titré « Combattre l'obésité galopante chez les jeunes ».

Préambule:

«Les médias militants doivent faire preuve de transparence avec leur public, estime cependant le président de l'ACJ. « Ils ne peuvent pas prétendre faire le même genre de journalisme que les médias [traditionnels]. Les organisations professionnelles ont des guides [déontologiques]. » Dans le cas de Media Co-op, il estime que le groupe ne cache pas sa nature militante.

La plainte:

La rédactrice en chef Hélène Leroux a clairement pris une position éditoriale militant contre la prétendue épidémie d'obésité.

Son militantisme extrémisme l'a tellement aveuglé qu'elle n'a pas vu les erreurs journalistiques dans ce reportage.

La docteure Julie Saint Pierre est en intense recherche de subventions pour sa clinique contre l'obésité chez l'enfant. Dans les entrevues qu'elle a obtenues à TVA nouvelles, elle a utilisé des allégations hyperdramatisantes. Elle exagère. Exagérer, c'est mentir.

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Hélène Leroux, c'est baser sur de faux faits. Elle a fait une fausse nouvelle avec ce reportage.

La docteure Julie Saint Pierre, a exprimé clairement dans ses entrevues obtenues aux réseaux TVA qu'elle veut que l'État investisse pour faire de la prévention en obésité dans toute la population.

C'est la même demande qu'elle a faite dans le reportage de l'émission l'Épicerie.

Ceci est un mensonge. C'est pour sa clinique de traitement de l'obésité chez l'enfant qu'elle demande de l'argent au gouvernement. C'est une demande personnelle, ce n'est pas pour sauver la race humaine de l'extinction à cause de l'obésité.

Dans ce reportage les journalistes de l'émission l'Épicerie auraient dû expliquer plus clairement que l'argent que la docteure Julie Saint Pierre demande, c'est pour sa clinique et non pour un créer un genre de mobilisation au niveau provincial comme il y a eu avec le Fonds pour la promotion des saines habitudes en 2007.

Veut-elle se lancer en affaires pour vendre un peu partout au Québec des franchises de sa méthode d'amaigrissement?

Sa stratégie de relation publique est malhonnête. Elle utilise les allégations anti-obésitées lancées par les militants anti-obésités de la décennie 2000 pour terroriser la population. Elle exagère pour impressionner, pour avoir un impact sur le premier ministre pour qu'il subventionne sa clinique.

Les journalistes de l'émission l'Épicerie auraient dû faire la différence entre un intérêt individuel et un collectif.

Ce reportage est décousu. Il parle de l'application de Weight watchers, la situation catastrophique de l'obésité et la méthode d'amaigrissement miraculeuse de la docteure Julie Saint Pierre.

Les passages mots à mots de ce faux reportage.

Johane Despins dit au début:

«Comment stopper la crise d'obésité chez les enfants ?

L'obésité diminue l'espérance de vie de nos enfants. On le sait maintenant, on sait aussi que cette épidémie provoque une trentaine de complications de santé pourtant le taux d'obésité continue d'augmenter même si on connaît des solutions pour freiner ce fléau.»

Elle lance des allégations farfelues et non fondées scientifiquement. « L'obésité diminue l'espérance de vie de nos enfants. » ceci n'est pas un fait, c'est une prédiction. Toute prédiction est une opinion.

« on connaît des solutions pour freiner ce fléau. » Bien voyons dont, si la méthode qui rendrait tout le monde mince et athlétique existait on on l'aurait su bien avant.

La méthode du docteure Julie Saint Pierre n'est pas miraculeuse. Elle ne réduira pas le nombre de personnes faisant de l'embonpoint. Car ce qui est un fait incontournable est l'existence de la diversité corporelle chez l'être humain. Il y en a qui sont faits pour être gros ou moyens ou petits. La science ne peut rien contre la génétique.

La docteure Julie Saint Pierre dit :

«Pour la première fois mondialement mais vrai aussi ici au Canada l'espérance de vie de nos enfants vient de chuter de trois ans.»

Cette allégation a été faite la première fois en 2003. Comment peut-elle parler de première fois? Quelqu'un qui ne connaît pas le sujet pourrait penser que les enfants meurent avant d'arriver à l'âge adulte.

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Si c'est de l'espérance de vie dont on parle, on ne peut pas affirmer cela. Cela ne peut pas être considéré comme un fait, car il faudrait attendre 100 ans pour vérifier cette prédiction.

La journaliste Johane Despins dit:

« L'obésité coûte cher au Québec déjà en 2011 on évaluait l'impact économique de l'obésité uniquement chez les adultes à près de trois milliards de dollars. »

Qu'est-ce qui en est de 2019 ? C'est une statistique très contestable, il y a trop de facteurs à considérer. On ne peut pas isoler celui du poids corporel des autres facteurs.

2e partie

La journaliste Johane Despins dit

« Pendant que les listes d'attente atteignent des sommets inégalés les cliniques survivent grâce à des levées de Fonds sans financement des gouvernements.

Récemment plus de 200 pédiatres ont signé une lettre adressée au premier ministre François Legeault pour demander au gouvernement de s'engager à lutter contre ce qu'ils considèrent comme une épidémie de santé publique.

Devant l'absence de réponse du premier ministre la clinique 180 a tenu une conférence de presse avec le soutien des familles pour implorer le gouvernement d'agir.

De notre côté nous avons interpellé la ministre de la santé et des services sociaux : contacter Danielle Mcan qui nous a répondu:...

Mais aucune mention sur le traitement de la maladie »

Ce passage: « De notre côté nous avons interpellé la ministre de la santé et des services sociaux » c'est clair net et précis les journalistes de l'émission l'Épicerie ont contribué à mettre de la pression sur le gouvernement. Cela c'est faire du militantisme.

Cela outrepasse la responsabilité du journaliste qui est d'informer la population. La docteure Julie Saint Pierre a réussi à mettre à son service les journalistes de l'émission l'Épicerie.

La docteure Julie Saint Pierre dit :

« Je pense que ça prend e! des patients, des familles qui souffrent et qui exigent d'avoir des soins de santé ee! qui exigent que la maladie soit reconnue qui exigent que les gouvernements actuels cessent de faire l'autruche et sortent la tête du sable et reconnaissent la maladie. »

La docteure Julie Saint Pierre ici démontre sa mauvaise volonté, elle est prête à tout mentir, exagérer et même transposer ses opinions dans la bouche des autres.

L'histoire de la guerre à l'obésité ne date pas d'hier.

C'est seulement elle qui pense ça. C'est malhonnête.

Déclarer l'obésité comme une maladie serait la pire chose à faire. Cela stigmatiserait pour toujours les grosses personnes. Cela normaliserait la grossophobie.

Faire de la pression auprès du gouvernement aurait été un peu plus tolérable si la demanderesse avait été honnête et posée. Elle souffre peut-être de bipolarité en phase maniaque. Elle en fait trop pour qu'on lui accorde de la crédibilité.

Liens:

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Plainte envers l'émission L'épicerie diffusée le 13 octobre 2010. Dossier sur l'obésité

Leur réponse:

««« Monsieur Breton

Bonjour,

J'ai examiné votre plainte et pris connaissance des autres que vous avez adressées dans la passé au Bureau de l'ombudsman. La question de savoir qui "fait du militantisme" au sujet de l'obésité me semble claire. Les accusations, parfois personnelles et déplacées contre la Dre Julie-Saint-Pierre ("peut-être bipolaire en phase maniaque") sont du plus mauvais goût. Aussi, vos arguments sont décousus et contradictoires: à un moment, vous l'accusez de ne chercher de l'argent que pour sa clinique; ensuite vous rapportez les propos de l'émission L'épicerie à l'effet que "plus de 200 pédiatres" demandent au gouvernement plus de moyens pour combattre l'obésité chez les jeunes.

Je me vois donc dans l'obligation d'adopter la position de mon prédécesseur au poste d'ombudsman, Pierre Tourangeau, et de considérer que votre fixation sur cette question est tellement déraisonnable et dépourvue de fondement, que votre plainte doit être rejetée d'emblée.

Cordialement,

Guy Gendron
Ombudsman des Services français
Révisions sur http://www.ombudsman.cbc.radio-canada.ca/fr/
Tél. : 514-597-4757 - sans frais : 1 877 846-4737
Twitter : @ombudsmanrc

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