100 M$ en deux ans pour promouvoir de saines habitudes de vie
Journal L'appel, 25 juin 2010 p.9

Fondation André Chagnon

Sujet: L'invisibilité inutilité

On peut y lire:

Le Québec s'organise pour renverser la vapeur de l'obésité chez les 0-17 ans

Gestionnaire d'un fonds de 480 M$ étalé sur 10 ans, alimenté à parts égales par la Fondation Lucie et André Chagnon et le gouvernement du Québec, la Société de gestion du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie (SG) a profité de son tout premier Rendez-vous annuel, aujourd'hui, au Centre des congrès de Québec, pour dresser le bilan des différentes initiatives qu'elle a soutenues tant au niveau national, régional que local.

Sujets : Assemblée nationale , Fonds pour la promotion , Fondation Lucie , Canada Québec , Forme

«Depuis deux ans, ce sont plus de 100 M$ qui ont été alloués à divers organismes pour l'implantation de 18 projets nationaux, régionaux et locaux visant la promotion des saines habitudes de vie. Ces initiatives répondent en tous points à nos critères et exigences et nous croyons fermement aux effets positifs qu'ils auront sur de nouvelles normes sociales et sur la mise en place d'environnements favorables à l'adoption de saines habitudes de vie chez les jeunes de 0 à 17 ans», s'est réjoui le Dr Alain Poirier, président du conseil d'administration de la SG. «La SG a procédé à quatre appels de projets de promotion ayant généré un total de 116 demandes de financement. Chacun des projets reçus a été soumis au comité de pertinence et de suivi de la SG qui a pour mandat de faire des recommandations au conseil d'administration sur les projets pouvant être admis à un soutien financier, sur l'ampleur et la durée de ce soutien, ainsi que sur les conditions qui peuvent s'y rattacher», a précisé pour sa part le directeur général Roch Boucher.

Un impact considérable auprès de 900 000 jeunes

Pour contribuer de façon concrète au mieux-être général des jeunes, tous les projets retenus sont portés par des promoteurs reconnus pour leurs compétences et leur capacité à mener les projets. «En collaboration avec notre comité de pertinence et de suivi, nous nous assurons d'une gestion optimale du fonds», a ajouté le Dr Poirier. De son côté, l'organisme Québec en Forme s'est vu confier par la SG le mandat d'administrer les projets locaux comprenant la détermination de leur pertinence, leur approbation, leur financement, leur suivi et leur évaluation. Selon son directeur général, Eric Myles, ces projets ont un impact considérable sur 125 communautés au Québec, 2 500 partenaires locaux et 200 au niveau régional, 1 644 écoles primaires et secondaires, 922 municipalités et au-delà de 900 000 jeunes ciblés en province. «Le Québec s'organise fortement pour renverser la vapeur de l'obésité chez les jeunes de 0 à 17 ans. D'ici 2012, je peux vous affirmer que 100 % du territoire de la province sera couvert», a assuré M. Myles. Parmi les 14 projets nationaux sélectionnés, celui proposé par Vélo Québec «À pied, à vélo, ville active» s'avère la plus importante campagne du genre sur le territoire québécois en proposant une mobilisation citoyenne, une communication originale et une approche pratique pour donner le goût aux jeunes et à leur entourage d'adopter des modes de transport actifs. À ce jour, 25 municipalités ont adhéré à cette démarche. «Mon école, à pied, à vélo», volet scolaire du projet, est en d'ailleurs actif dans 135 écoles de 11 régions de la province.

480 M$ sur 10 ans

En juin 2007, devant des constats dévastateurs sur la santé générale des jeunes du Québec, l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité la Loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Un partenariat sans précédent est alors né entre la Fondation Lucie et André Chagnon et le gouvernement du Québec, entente selon laquelle les deux parties s'engageaient à consacrer chacune un montant de 24 M$ annuellement sur une période de 10 ans allant de juin 2007 à avril 2017, pour un budget total de 480 M$. À cet investissement s'est ajouté un montant de 400 000 $ par année administré conjointement par l'Agence de la santé publique du Canada et la SG dans le cadre d'une entente Canada Québec. Trois conditions sont nécessaires pour garantir le succès d'un projet; mettre les enfants au centre des priorités, regrouper plusieurs organismes partenaires et promouvoir le plaisir et la simplicité. On peut obtenir plus d'information sur le programme de subventions en visitant le site www.saineshabitudesdevie.org sur Internet.

Mon commentaire:

Des millions qui ont servi ou serviront à quoi ? C'est juste pour se donner bonne conscience. En effet, la lutte anti-obésité/malbouffe est une dogmatique. Pour aller au paradis, mieux vaut éviter de manger de la malbouffe et avoir un IMC de moins de 25. La vertu, ce n'est pas seulement d'être svelte et manger du brocoli, c'est de diffuser la bonne nouvelle. Il faut faire de l'évangélisation pour le manger faible en calorie et pour l'objectif ventre plat.

La vertu, c'est d'adopter le discours alarmiste et extrémiste anti-obésité les yeux fermer, sans en douter de son bien fondé une seconde. Le doute n'est pas tolérable. Il y a une épidémie d'obésité et il ne faut pas en douter. Pour être considéré comme vertueux, il ne suffit pas de ne pas douter, il faut adopter l'attitude d'indignation. Il faut se scandaliser de voir autant d'obèses. Il faut être révolté de voir autant de restaurants qui vendent de la malbouffe. Il faut avoir le «c'est tu effrayant» rapide à voir un gros qui mange dans un restaurant, qui boit une liqueur douce, etc.

Le jugement moral est encouragé et valorisé. Entre chrétiens on se reconnait, on a tous la même espérance, d'avoir la vie éternelle. La vie éternelle est tellement fantastique qu'il est difficile de comprendre les gens qui ne veulent pas accepter Jésus comme leur sauveur personnel. Pareillement, tous ceux qui croient à l'existence d'une épidémie d'obésité, voient comme inconcevable de ne pas accepter André Chagnon comme le sauveur de la population québécoise de l'extinction.

Sans l'épée de Damoclès du fléau de l'épidémie d'obésité la lutte anti-obésité/malbouffe perd sa raison d'être. Sans cette catastrophe annoncée, sans ce climat de peur pour attirer l'attention, il serait plus difficile d'obtenir des subventions. La gravité subjective justifie l'importance de l'argent investie. La gravité objective ne justifie pas l'importance de l'argent investie.

Je ne suis pas contre une campagne de sensibilisation pour encourager les gens à adopter de bonnes habitudes de vie. Cela coûterait seulement de un à deux million$ par année et cela serait amplement suffisant. Plus que cela, on tombe dans le financement idéologique. Comment vérifie-t-on qu'il y a moins de quelque chose qui n'existe pas (épidémie d'obésité)? Comment vont-ils mesurer l'efficacité de leur action? C'est invérifiable. Comment mesure-t-on le moins d'obèse ? Comment mesure-t-on que les enfants auraient maigrir depuis 2 ans grâce à leur actions? Comment vont-ils mesurer la baisse des coûts de santé grâce à leur action ?

Un gouvernement responsable doit s'assurer de subventionner des projets qui prévoient obtenir des résultats bien définis, réalistes et mesurables. Ce qui n'est absolument pas le cas la Société de gestion du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Le gouvernement Libéral de Jean Charest n'a pas dépensé l'argent des contribuables de manière judicieuse ici. Ils ont dépensé 100 millions depuis 2 ans où a été tout cet argent, cet argent a servi à quoi, ça a donné quoi tout cet argent là au juste jusqu'à maintenant?

Rappelons-nous que la gravité de l'obésité est montée en en épingle, parce que cela constitue une stratégie de relation publique de l'industrie pharmaceutique et de l'amaigrissement pour mettre de la pression sur les femmes. L'état québécois en créant, ce fonds pour la promotion des saines habitudes de vie, joue le jeux d'une stratégie commerciale. Intolérable!

La Société de gestion du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie, ce n'est que du vent. Cela ne sert qu'a distribué de l'argent aux amis des membres du Collège épiscopal ou du concile oecuménique de la lutte anti-obésité malbouffe. De l'argent qui sert à faire de la propagande d'une doctrine qui a une vision idéaliste et utopique de ce qu'il faut être pour être en santé. Ainsi, le seul moyen d'être en santé et de vivre éternellement sans maladie, c'est d'être mince.éclairi

Par principe, une cause humanitaire sous entends soulager une souffrance humaine. Est-ce la prétendue épidémie d'obésité fait souffrir du monde ? Est-ce que les enfants souffrent de manger de la malbouffe ? Est-ce que l'embonpoint des personnes les fait souffrir ? Non!

Cet argent aurait mieux été placé dans des causes qui ont pour but de soulager des souffrances que les femmes vivent, genres les organismes qui s'occupent des désordres alimentaires, qui luttent contre l'obsession de la minceur, le cancer du sein, les femmes victime d'actes criminel, etc.

L'épidémie d'obésité est une ineptie.

Les enfants d'aujourd'hui ferait moins d'exercice que l'enfant d'avant ?

Les jeux de société tel le monopolie faisaient faire plus d'exercices aux enfants que les jeux vidéo d'aujourd'hui ?

Les parents d'avant savaient mieux nourrir leurs enfants qu'aujourd'hui ?

Avant les enfants ne prenaient pas l'autobus pour se rendre à l'école ?

Il n'y avait pas de restaurant de nourriture rapide avant ?

On n'offrait pas de patates frites dans les cafétéria des écoles avant ?

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

L'histoire

100 M$ en deux ans pour promouvoir de saines habitudes de vie

La dictature de la charité

Les organismes qui ont reçu de l'argent pour faire de la propagande extrêmiste

Équiterre

Centre d'écologie urbaine de Montréal

Association pour la santé publique du Québec

ÉquiLibre, Groupe d'action sur le poids

Extenso

Vélo Québec

Fédération québécoise du sport étudiant

Fondation de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec

Société canadienne du cancer

Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC)

Jeunes Pousses, Tablée des chefs, Ateliers 5 épices

Fondation EPIC

Le financement des organismes qui s'occupent de l'anorexie est très faible

Aneb

Maison l'éclaircie

Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifié


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