La revue de la femme qui se sent bien dans sa peau
Volume 4, Numéro 6, avril 2000

Lise Ravary s'intéresse à mon site web
Une jeune femme qui a compris qu'elle est fait pour être ronde et qui donne 2 exemples de médecins rondophobes.

2 Commentaires

Lise Ravary a écrit le 19 mars, 2000

Je vais parler de votre site le mardi 21 mars au cours de l'émission du matin à la radio de Radio-Canada, dans le cadre de ma chronique Internet.

J'aimerais en savoir un peu sur vous et sur les raisons qui vous ont motivé à lancer ce site.

Je me trompe ou vous êtes un homme ?

Lise Ravary

PS, je suis aussi rédactrice en chef de Elle-Québec (maintenant à la revue Châtelaine). Je voulais juste vous dire que nous ne parlons jamais de maigrir ou de diète. Et si nous pouvions convaincre les manufacturiers de vêtements de faire autre chose que des échantillons 6 ans, nous aimerions montrer plus souvent de la mode pour toutes les femmes. Mais cette industrie a la tête dure.

PS PS Je suis une ronde qui s'aime comme telle, même dans un milieu comme le mien.

PS PS PS Bravo pour vos attaques contre ces médecins (et cie). Quelle indécence que de faire payer leur 'traitements' par l'Assurance-maladie du Québec.

Vers le courriel de Lise Ravary


Isabelle (5'10'', 210 lbs) a écrit le 22 mars, 2000

Je suis allée sur la page dont vous m'aviez envoyé le lien. Vraiment, voilà qui relativise l'opinion que je m'étais faite quant à vos intentions. Ceci dit, je continue tout de même à croire qu'on se sent beaucoup mieux quand on a un poids relativement proportionnel à sa taille (pour moi, je sais que c'est 170 lbs, ce qui pourra paraître excessif à n'importe qui; même le médecin que j'avais rencontré en décembre afin d'obtenir un suivi-santé durant ma "reprise en mains" trouvait que c'était encore trop élevé, que cela n'allait pas me donner l'impression que je me serais débarrassé du "handicap" (vraiment!) que constitue mon "obésité" (je lui ai dit que je montais le mont Royal en moins de 20 minutes... donc, on repassera pour le handicap... : je lui ai dit d'aller se faire voir).

Le tout est vraiment de se poser sérieusement plusieurs questions avant d'entreprendre une démarche dont le but est la perte de poids; en ce sens, je trouve que le questionnement sur la santé mentale est déjà un bon départ. En effet, je sais très bien que je deviendrais folle si je ne pouvais espérer me taper un bon steak-queue de langoustine-vin rouge avant six mois ou plus. Je perdrais tout simplement goût à la vie, avec tout ce que cela implique d'humeur maussade. D'ailleurs, votre texte sur la propension au plaisir dans la vie et celle à bien manger me fait croire que l'incitation sociale à s'hypercontrôler sur le plan alimentaire constitue peut-être un facteur d'explication à "l'humeur de boeuf" de plusieurs maigrichonnes que je côtoie à l'université et dans certaines activités sociales : je n'avais jamais fait ce lien.

Pour ce qui est de la perception qu'ont les gens devant la rondeur et l'apparence de bien-être des rondes (des rondes en santé, évidemment, parce que pour les "airs de boeuf", les huit mentons et le souffle haletant n'aident pas trop à l'affaire), vraiment, je ne peux faire autrement que de vous donner raison : je n'ai jamais eu à faire face, même avec des maigrichons et maigrichonnes invétérés (ou invertébrés, c'est selon la perception!), à une mauvaise perception de ma personne. Et les qualificatifs "d'accueillante" et de "passionnée" ont souvent été prononcés à mon égard (je ne croyais pas qu'il pouvait s'agir là d'une perception générale de ma personne; je pensais plutôt que cette impression se dégageait uniquement d'un échange social verbal/intellectuel/émotif).

Enfin, pour ce qui est de la ménopause : ma mère, éternelle ronde elle aussi (mais ô combien belle!), a décidé de maigrir sur le conseil d'un médecin à 48 ans, en faisant régime et exercices physiques. Résultat : elle a un cardio super et une résistance musculaire à toute épreuve, elle peut porter du "petit linge", comme j'appelle ça (dans le genre minijupes et autres trucs dont elle a dû rêver toute sa vie), mais voilà qu'à 51 ans, elle se met à avoir des problèmes d'ossature et de reins comme elle n'en a jamais eus, ce qui fait qu'elle ne peut plus s'entraîner... et qu'elle reprend du poids, donc qu'elle a du coup davantage mal aux os. Voilà une illustration des plus concluantes... (et des plus tristes aussi. Je vais peut-être lui envoyer quelques-unes de vos pages).

Mais, ceci dit, je poursuis tout de même ma quête de forme (et non de formes!), puisque cela me permet de travailler mieux et de faire plus de choses sans ressentir de fatigue.

 

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