| SPÉCIAL MINCEURVoici un texte paru dans la revue Québec Science de septembre
              1998, page 7Quand nos poignées d'amour parlent à notre cerveauTout comme notre température corporelle est maintenue à 37
              degrés Celcius, notre masse adipeuse serait, elle aussi,
              activement régulée. En effet, que nous soyons maigres, bien
              enveloppés ou entre les deux, notre poids à l'âge adulte
              demeure, pour la plupart d'entre nous, relativement stable. Ainsi,
              il a déjà été calculé (1) qu'une femme mange plus de 20
              tonnes de nourriture entre l'âge de 20 ans et celui de 65 ans.
              Malgré cette gargantuesque quantité d'aliments consommés, elle
              ne gagne en moyenne qu'un maigre 11 kg au cours des 45 années. Ce
              gain de poids correspond à environ 350 mg de nourriture absorbés
              en trop par jour, soit seulement 0.1 g de nourriture par repas. La
              stabilité relative du poids est d'autant plus étonnante qu'elle
              s'opère habituellement sans contrôle conscient de la
              consommation de nourriture ou de la dépense énergétique.
              D'ailleurs, quand ils sont soumis à une suralimentation ou à une
              sous-alimentation expérimentale, la majorité des individus
              retrouvent leur poids corporel initial lorsqu'ils reprennent une
              alimentation normale.Le lipostat règle le poids 
               Ainsi, tout se passe comme si notre corps était " réglé
              " pour maintenir une masse corporelle donnée. Comment
              expliquer ce phénomène ? Depuis près d'un siècle, la
              communauté scientifique se tâte, s'interroge. En 1953, G. C.
              Kennedy, un physiologiste britannique, émit l'hypothèse assez
              farfelue que nos réserves de graisse corporelle "
              communiquent " avec notre cerveau par l'intermédiaire d'un
              " messager " circulant dans notre sang (2). C'est
              l'hypothèse lipostatique. Peut-être un peu trop avant-gardiste
              pour l'époque, elle sombra dans l'oubli pendant plus de quarante
              ans. Récemment, les résultats de deux chercheurs de
              l'Université Laval, Michel Cabanac et Denis et Denis Richard (3),
              ainsi que la découverte aux États-Unis d'une hormone appelée
              leptine, ont redonné vie à la théorie de Kennedy. Depuis, des
              laboratoires aux quatre coins du monde ont entrepris d'importantes
              recherches qui visent à déchiffrer le langage qu'entretiennent
              nos chères rondeurs et notre cerveau.
               Un nombre croissant de chercheurs avancent que, de la même
              façon que la température d'une pièce est réglée par un
              thermostat, notre masse corporelle ou plis précisément notre
              masse adipeuse, serait réglée par un mécanisme, qu'on appel le
              lipostat. Notre corps cherche par l'intermédiaire de ce
              mécanisme à conserver une quantité stable de graisse. En effet,
              ces réserves adipeuses sont nécessaires à des fonctions telles
              la production de chaleur par le corps, le maintien d'une glycémie
              normale en période de jeûne et la reproduction. Intrigués par
              cette puissante et précise régulation biologique, Michel Cabanac
              et Denis Richard ont tenté de comprendre le fonctionnement du
              lipostat. Pour expliquer, les deux chercheurs ont emprunté un
              modèle à l'ingénierie. C'est le système de régulation "
              avec consigne ", dont l'analogie le plus fréquemment
              utilisée est celle du thermostat.
               Lorsque nous voulons que la température ambiante d'une chambre
              soit 21 degrés Celcius, nous réglons le thermostat à cette
              valeur. Cette consigne est imposée au système et le thermostat
              mettra en route la réponse correctrice pour ramener l'équilibre.
              Dans ce cas-ci, il réactivera le système de chauffage. Cette
              réponse sera en marche tant et aussi longtemps que la
              température ambiante n'aura pas rejoint celle de la consigne.
               Dans le lipostat, la consigne du système est une masse
              corporelle donnée. Ainsi, notre organisme a un " poids de
              consigne " qu'il cherche à maintenir. Si nous prenons du
              poids, cette déviation de la consigne est transmise à des "
              messagers " véhiculés par le sang jusqu'au cerveau. Rendus
              à destinations, les messagers sont ensuite détectés par de
              minuscules récepteurs. Ces récepteurs sont comme des "
              oreilles " qui permettent au cerveau de capter le message en
              provenance des réserves de graisse.
               De mystérieux messagers
               Quelle est la nature de message provenant de notre tissu
              adipeux ? Pour les chercheurs, il est de plus en plus clair que ce
              signal serait de nature hormonale. Ainsi, notre cerveau serait
              informé de la taille de nos réserves de gras, via des "
              messagers hormonaux " transportés par la circulation
              sanguine. L'identification de ces messagers suscite une curiosité
              grandissante auprès des spécialistes du lipostat. Dans le
              laboratoire de l'Université Laval comme ailleurs, c'est la
              fouille, le tâtonnement, l'exploration. D'innombrables hormones
              circulent dans notre sang en direction du cerveau. Il faut
              découvrir celles qui participent au lipostat. Parmi les
              candidates retenues se trouvent les glucocorticoïdes. Ces
              hormones sécrétées par nos glandes surrénales (les glandes
              situées sur nos reins), sont dissoutes dans le tissu adipeux. Un
              autre candidat pour le rôle de messager est la leptine (4), une
              hormone activement sécrétée par nos adipocytes, les cellules
              qui emmagasinent les graisses. Les scientifiques ont observé que
              la concentration sanguine de ces hormones varie en fonction de la
              taille des réserves adipeuses. Une variation de la concentration
              des glucocorticoïdes et de la leptine pourrait indiquer ainsi au
              cerveau une perte ou un gain de poids. Le cerveau interpréterait
              alors ce message hormonal comme un " signal d'erreur ".
              Par l'intermédiaire du lipostat, l'organisme met alors tout en
              oeuvre pour retrouver son poids de consigne, et déploie donc des
              " réponses " physiologiques qui s'opposent à cette
              déviation. Ces réponses sont nombreuses et complexes, et encore
              peu connues. On sait cependant que le corps peut produire
              certaines hormones qui coupent l'appétit et qui'il peut aussi
              faire augmenter la thermogénèse, le phénomène par lequel il
              produit de la chaleur. Il dissipe ainsi sous forme de chaleur
              l'excédant de calories ingérées.
               Quand la consigne s'élève dangereusement
               Cependant, malgré ces puissantes réponses correctrices, des
              individus ont de la difficulté à maintenir un poids normal.
              Certains grossissent parfois jusqu'à devenir obèses. Les
              recherches de l'équipe du Dr Cabanac suggèrent que l'obésité
              pourrait se développer en réponse à une consigne surélevée, un
              peu comme si le thermostat d'une pièce restait bloqué à 30
              degrés Celcius. L'organisme tente alors de maintenir un poids
              exagérément élevé. Mais comment notre corps sait-il qu'il doit
              peser 55, 68 ou 93 kg ? Les scientifiques cherchent encore à
              comprendre les mécanismes qui règlent notre poids de consigne.
               Une partie de la solution se trouve peut-être inscrite dans
              notre héritage génétique. En effet, on sait déjà que certains
              gènes prédisposent à l'obésité. Pour comprendre l'origine de
              ces gènes, les généticiens ont dû faire un peu
              d'anthropologie. Voici ce qu'ils ont découvert. Il y a quelques
              milliers d'années, l'existence de nos ancêtres dépendait de
              l'agriculture. Une bonne récolte signifiait l'abondance pour
              l'année suivante, une mauvaise menaçait leur survie. Durant les
              périodes de disette, seuls les individus capables de faire
              beaucoup avec peu. c'est-à-dire ceux dont l'organisme pouvait
              s'adapter à la situation en stockant sous forme de graisse le peu
              d'énergie ingérée, réussissaient à survivre et à s'adapter
              à la situation en stockant sous forme de graisse le peu
              d'énergie ingérée, réussissaient à survivre et à se
              reproduire. Des gènes de " stockage de gras ", utiles
              dans de telles circonstances, se sont ainsi transmis de
              génération en génération jusqu'à certains d'entre nous. À
              notre époque, particulièrement en Amérique du Nord, nous sommes
              en situation de surabondance alimentaire. Or on a déjà observé
              chez des animaux que la disponibilité d'une grande quantité
              d'aliments riches en gras élevait la consigne, même si les
              chercheurs ne savent pas encore comment se produit ce phénomène.
              L'équipe québécoise soupçonne qu'un des facteurs qui cause
              l'obésité chez l'être humain soit justement cette augmentation
              de la consigne en réponse à une suralimentation. Les gènes de
              stockage de gras, combinés à une suralimentation, pourraient
              ainsi devenir nuisibles. L'obésité est effectivement associée
              à diverses pathologies graves, comme les maladies
              cardio-vasculaires et diabète.
               Un problème de taille...
               L'obésité est un problème de santé en croissance de tous
              les pays industrialisés. Aux États-Unis en particulier, on
              estime que 30 à 50 % de la population est obèse. On comprend
              donc l'importance des recherches sur la régulation de nos
              réserves de graisse. Ces études ont récemment montré que notre
              tissu adipeux entretenait un véritable dialogue hormonal, c'est
              le lipostat. Quelques messagers hormonaux détectés par le
              cerveau ont déjà été identifiés, et laissent poindre la
              complexité de cet étonnant système de communication biologique.
              La découverte d'autres messagers en provenance de notre "
              pneu ", ou plus affectueusement de poignées d'amour,
              permettra peu-être de résoudre un problème de taille dans notre
              société.
               Références bibliographiques
               1. Cabanac, M. et Richard, D. (1996), "The Nature of
              Ponderostat: Hervey's Hypothesis Revived", Appetite, no 26 p.
              45-54.2. Hervey, G.R. (1969),"Régulation of Energy Balance",
              Nature, no 233, p. 629-631.
 3. Kennedy, G.C. (1953), "The Role of Depot Fat in the
              Hypothalamic Control of Food Intake in the Rat", Royal Soc.
              London, no 140 p. 578-592
 4- Campfield, LA, Smith, FJ. Et Burn, p(1995), "the OB
              Protein (Leptin) Pathway - a Link between Adipose Tissue Mass and
              Central Neural Networks, Horm. Metab. Res., no 28, p. 619-632.
 Complément d'informations sur le même sujet :
               
              
              The control of energy balance Explain
              what is meant by the term homeostasis
 The
              hypothalamus was subsequently identified as a key site for body
              weight regulation. Lipostasis theory
 ENERGY
              BALANCE AND TEMPERATURE REGULATION
 Bases
              physiologiques du comportement alimentaire
 
              MON INTERPRÉTATION 
              
               
              En prenant connaissance des recherches faites sur le lipostat,
              comment pouvons-nous encore penser qu'il est possible qu'une perte
              de poids pourrait-être permanente ? Désirer être mince ne
              devient-il pas ici une chose irréaliste ou illusoire ?
               Ce qu'on peut retirer de ce texte, cela nous démontre que nous n'avons pas le pouvoir de choisir le poids que l'on désire
              avoir. Il nous confirme aussi que chaque personne possède un
              poids déterminé génétiquement qui lui est propre. De plus, la
              femme a un pourcentage de tissus adipeux qui est le double de
              celui de l'homme parce que cela est nécessaire pour ses fonctions
              reproductrices.
               Le phénomène du lipostat constitue l'argument le plus solide
              contre les régimes amaigrissants et tous ceux qui veulent vous
              faire croire que leur méthode d'amaigrissement est efficace. En
              effet, dans 95% des cas, les gens qui perdent du poids le
              reprennent au bout de 2 ans en moyenne. Cela explique aussi
              l'effet yoyo bien connu.
               Alors, à quoi bon se battre avec votre poids, car la nature
              est plus forte que vous.
               La personne qui a écrit ce texte (Caroline Gosselin) n'a pas
              tenu compte de tous les facteurs et les éléments concernant ce
              sujet. On voit qu'il lui manquait beaucoup de donnés pour pouvoir
              réussir à écrire un texte qui aurait
              donné une vue d'ensemble. Nous voyons aussi qu'elle avait au
              départ une position pro-diète et pro-minceur. Le discours qui
              dramatise le risque de l'embonpoint pour la santé a influencé
              son interprétation.
               Comme moi, j'ai une position pro-rondeurs, je n'interprète pas
              ces informations de la même manière. Elle cherche ce qui ne va
              pas et ce qui est pathologique avec la rondeur. Tandis, que moi, je
              cherche ce qui est bien correct et sain avec la rondeur.
               Ainsi, avec son histoire d'héritage génétique, je comprends
              qu'au début des temps, les femmes n'avaient pas de rondeurs et
              ressemblaient toutes à Claudia Shiffer. Mais, à cause des
              périodes de famine, la femme par sélection naturelle, aurait
              développé des bourrelets disgracieux pour réussir à survivre.
              En d'autres mots, si l'être humain n'avait jamais eu à faire
              face à des périodes de disette, la femme d'aujourd'hui n'aurait
              pas de poignés d'amour. C'est complètement stupide d'affirmer de
              telles choses.
               Car en effet, les rondeurs féminines sont présentes depuis
              que le monde est monde. Nous n'avons qu'à regarder la statuette
              de la Vénus de Willendorf qui date de 27
              000 ans pour se le confirmer. La rondeur a toujours été un signe
              de fertilité chez la femme. C'est d'ailleurs une réalité: pas
              de rondeurs, pas de bébé.
               Le tissu adipeux constitue un élément essentiel à la survie
              des animaux à sang chaud, soit les mammifères. Donc, il a
              toujours été présent chez ceux-ci. D'ailleurs, le pourcentage
              de masse adipeuse chez la femme, pour moi n'a jamais changé
              depuis que l'être humain est ce qu'il est. Parce qu'il est aussi
              important pour la survie que le foie pour l'organisme, nécessaire
              pour la fertilité et la viabilité du
              bébé.
               La capacité de stocker plus ou moins les graisses ne fut pas
              un facteur pour sélectionner les individus les plus forts à
              survivre en cas de disette. Car celle-ci est une condition sine
              qua non à la survie immédiate de l'organisme humain. D'ailleurs,
              pas plus aujourd'hui, qu'il y a des milliers d'années auparavant,
              personne peut passer 10 jours sans se nourrir tout en demeurant
              actif physiquement. Car ça prend de l'énergie pour se trouver de
              la nourriture. Sans énergie, ce n'est plus possible de se
              nourrir. C'est la mort.
               Quand elle écrit "L'équipe québécoise soupçonne qu'un
              des facteurs qui cause l'obésité chez l'être humain soit
              justement cette augmentation de la consigne en réponse à une
              suralimentation.", cela ne tient pas debout comme postulat.
               En effet, ce n'est pas l'abondance qui engendre une prise de
              poids, mais les périodes de disette. Ainsi, une personne ayant
              mangé toute sa vie à sa faim, son métabolisme de base n'a pas
              eu à être abaissé pour devenir plus économique afin de
              réussir à survivre. Elle a toujours brûlé les calories à un
              taux élevé. Si, par contre, elle a vécu plusieurs disettes au
              cours de sa vie, son métabolisme de base est devenu plus bas.
              Elle brûle donc maintenant les calories plus lentement. Plus
              économique, la personne emmagasine des graisses toujours un peu
              plus à chaque fois pour prévoir la prochaine disette.
               La prise de poids, n'est donc pas dû à une suralimentation
              mais à une variation de la disponibilité des aliments. À passer
              de l'abondance à la disette plusieurs fois, le métabolisme de
              base s'abaisse et finit par ne plus pouvoir remonter. Fait que la
              personne engraisse avec rien. Cette capacité d'adaptation à la
              variation de la disponibilité de la nourriture a toujours été
              essentielle à la survie. On ne peut pas perdre cette fonction
              aujourd'hui, car on ne sait jamais on pourrait se retrouver dans
              une situation où on n'aurait plus rien à manger. La
              disponibilité de la nourriture ne pourrait jamais nous être
              garantie.
              Comment mincir ?Pour mincir, cela aide beaucoup de ne jamais avoir fait de
              diète. Car, la cause première du surplus de poids, c'est les
              diètes. En effet, elles placent l'organisme dans une situation de
              famine et, pour s'adapter, il doit devenir plus économe
              énergétiquement. Pour ce faire, il abaisse le métabolisme de
              base. Puis, quand la famine se termine, l'organisme en brûlant
              plus lentement les calories reprend le poids perdu rapidement. De
              plus, l'organisme va faire des réserves supplémentaires en
              prévision de la prochaine famine, d'où la prise de poids
              excédentaire. Pour pouvoir perdre du poids sans déclencher ce processus de
              survie, il faut le perdre en faisant augmenter le métabolisme de
              base.
               "The
              daily metabolic rate of the post-obese and the lean"
              Geissler, Miller and Shah: pour se le confirmer.
               Louise Lambert Lagacé dans son
              nouveau livre exprime cette position au sujet du métabolisme de
              base d'une manière différente.
               Les hauts et les bas du métabolisme
               Le taux à lequel nous brûlons les calories change en fonction
              de l'heure de la journée, de l'intensité des efforts physiques
              effectués, de la quantité de nourriture ingérée au cours d'un
              repas et du temps passé sans rien avoir mangé.
               Le moment où nous brûlons le moins de calories, c'est le
              matin vers 5 heures.
               Vous avez sûrement déjà fait plusieurs fois l'expérience
              suivante : vous vous endormez dans une chambre avec une
              température ambiante fraîche et avec, seulement, quelques
              couvertures; en vous endormant vous ne ressentez pas de froid;
              mais, vers le matin, le froid vous réveille même si la
              température ambiante n'avait pas changé.
               Ce phénomène s'explique par le fait qu'à cette heure de la
              journée, le métabolisme fonctionne à son plus lent. Donc, en
              brûlant moins de calories, le corps produit moins de chaleur et
              c'est pour cette raison que vous ressentez le froid plus
              facilement ou que vous êtes plus frileuse.
               Pourquoi nous brûlons moins de calories vers 5h00 le matin ?
               C'est parce que le corps est au repos et que la digestion a
              été complétée depuis longtemps, à cette heure là. Le corps
              est en état de jeûne. En état de jeûne, le métabolisme
              ralentit toujours: c'est une question de survie.
               Par contre, le moment où nous brûlons le plus de calories,
              c'est juste après le repas du soir.
               La raison en est que le métabolisme a été accéléré pour
              fournir à la demande en énergie qu'ont requis nos activités au
              cours de la journée et par la digestion des aliments. Le corps
              est en état postprandial. En état postprandial, l'organisme
              brûle plus rapidement les calories parce que un, il n'est pas en
              situation de survie (les calories ne manquent pas), parce que
              deux, digérer constitue un effort physique et parce que trois, il
              doit brûler les calories excédentaires afin de maintenir le
              poids constant (lipostat).
               Notre métabolisme ralentit de plus en plus à l'approche du
              prochain repas. Quand la faim nous tenaille, nous sommes aussi à
              ce moment plus sensibles au froid.
               Plus on fait un effort physique intense, plus le métabolisme
              accélère. Car plus on brûle les calories rapidement et plus le
              corps produit de la chaleur.
               En brûlant plus de calories toutes nos parties du corps
              demeurent chaudes.
               Qu'est ce qui fait varier le métabolisme de base d'une
              personne à une autre ?
               Une différence génétique, il y a des gens qui sont très
              énergivore et d'autres très économique.
               Qu'est-ce qui fait varier notre métabolisme de base?
               Le type d'emploi que nous faisons. Ainsi, un travail physique
              comme bûcher du bois nous amène à avoir un métabolisme de base
              beaucoup plus élevé que si nous ferions un travail de bureau.
              L'autre facteur, c'est si nous faisons de l'activité physique ou
              si nous sommes plutôt sédentaires.
               Comment faire pour augmenter le métabolisme de base ?
               Il faut faire ce qui permet d'augmenter le métabolisme de
              base, soit de manger adéquatement et être plus actif
              physiquement. Ces deux facteurs sont d'ailleurs indissociables. La
              raison en est bien simple: pour être plus actif physiquement, on
              a besoin de plus d'énergie. Il faut toujours répondre
              fidèlement à la demande énergétique. Ainsi, plus on se
              dépense physiquement, plus on doit manger et vice versa, moins on
              se dépense physiquement, moins on doit manger.
               Par contre, qu'arrivera-t-il à une femme qui désire perdre du
              poids rapidement, qui décide de suivre une diète de 1200
              calories par jour tout en faisant 2 heures d'activité physique
              intense par jour ? Oui, elle va perdre du poids, mais elle placera
              son organisme en état de famine avancé.
               Son métabolisme va, augmenter durant le temps qu'elle va faire
              son exercice physique, mais, pas autant pour la même intensité et
              la même durée que si elle avait convenablement mangé à sa
              faim. De plus, en se privant de nourriture tout en demeurant très
              active physique, son métabolisme sera plus lent en moyenne au
              bout d'une journée que si elle s'était contentée juste de moins
              manger.
               Puis, à cause de la forte baisse du niveau
              de santé mentale que ce supplice lui cause, elle va revenir
              rapidement à un style de vie plus sédentaire et à se nourrir
              normalement. Elle va reprendre le poids perdu très rapidement
              parce que son métabolisme est devenu plus lent qu'avant qu'elle
              fasse sa diète.
               Si on désire être plus active physiquement afin de faire
              augmenter son métabolisme de base, il faut demeurer réaliste en
              considérant vos limites physiques et organisationnelles qui ont
              trait à vos horaires et à vos obligations.
               Faire plus d'activités physiques doit donc s'intégrer
              naturellement dans votre vie de tous les jours. Il ne faut pas que
              cela devient une charge de travail supplémentaire, que vous voyez
              cela comme dur et stressant. Il faut aussi qu'il y ait une autre
              motivation que seulement faire de l'exercice pour faire de
              l'exercice.
               Ainsi, on peut prendre une marche parce que nous avons besoin
              de se rendre à un endroit pour magasiner, pour rencontrer
              quelqu'un, pour aller à son travail ou comme loisir pour se
              détendre.
               Il ne faut pas non plus se fixer une durée, une intensité et
              une fréquence précise, Il faut laisser venir cela comme ça
              vient. Tout pour que cela soit vécu positivement et dans le
              plaisir. C'est le plaisir que vous allez en retirer à faire des
              marches qui vous motivera par la suite à en refaire d'autres.
               D'autres petits conseils, ne recherchez pas à faire le moindre
              effort, prenez les escaliers au lieu l'ascenseur, stationnez votre
              auto loin de la porte d'entrée du lieu où vous allez, si vous
              avez des enfants ne restez pas assise pour les regarder s'amuser,
              amusez vous avec eux, exposez vous au froid, ne chauffez pas trop
              votre logement surtout la nuit, quand vous allez à l'extérieur,
              ne vous habillez pas trop, vous devez sentir la fraîche au
              début, car cela vous motivera à vous activer pour vous
              réchauffer et ainsi brûler des calories plus rapidement.
               Notre poids corporel varie avec le niveau de notre
              métabolisme de base
               Si nous mangeons toujours pour répondre adéquatement à la
              demande énergétique de notre corps afin de ne pas faire abaisser
              artificiellement notre métabolisme de base alors:
               Plus nous serons actifs physiquement, plus notre métabolisme de
              base sera élevé et moins notre poids corporel sera élevé;
               Inversement, moins nous serons actif physiquement, plus notre
              métabolisme sera lent et plus notre poids corporel sera élevé;
               Mais, pour chaque niveau de métabolisme de base, le corps ira
              chercher un poids d'équilibre ou, qui varie peu. Une personne
              sédentaire atteindra un certain poids, mais son poids n'est pas
              parti en peur. Jamais on ne verra une personne peser 2000 livres.
               Si vous avez abaissé votre métabolisme de base avec des
              diètes, quoi faire ?
               Premièrement, vérifiez si votre métabolisme est plus bas que
              normalement. Cela se vérifie en observant votre sensibilité au
              froid. Alors:
               
                Si le froid vous réveille la nuit
                Si au moment du coucher vos pieds et vos mains sont froids
                Si à l'extérieur, l'hiver, même habillée convenablement,
                  vous avez le frisson constamment
                Que vous avez des parties du corps comme les fesses ou les
                  cuisses qui demeurent froides même à la chaleur
                Que vous avez presque toujours durant le jour les pieds et
                  les mains froids
                Finalement que vous êtes très sensible à la moindre
                  fraîche
               Si vous avez répondu oui à plus qu'une de ces questions,
              votre organisme fonctionne au ralenti.
               Première chose à faire, c'est de manger plus. Manger de plus
              grosses portions, surtout le matin. Après cinq jours, commencez
              à être plus active physiquement. À chaque fois que vous
              marchez, marchez plus rapidement et à chaque fois que vous ferez
              un travail physique, allez-y plus rapidement. Choisissez des
              activités de loisirs dans lesquels vous avez à bouger comme la
              danse et exposez-vous au froid.
               Quand vous aurez toujours les pieds et les mains chauds, cela
              vous indiquera que vous aurez atteint un niveau de métabolisme
              normal. Un métabolisme qui vous permettra de maintenir un poids
              constant en équilibre avec votre niveau d'activité physique.
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