Êtes-vous une victime ?

Selon la définition de J.Selosse : « toute personne qui souffre d’un préjudice matériel, physique ou moral du fait d’agissements malveillants d’autrui ou d’événements extérieurs préjudiciables peut être appelée victime. »

Malheureusement, de nombreuses victimes ne dénoncent pas les méfaits qu’elles ont eu à subir et bien des actes restent impunis. Les statistiques à ce jour donnent fausse idée de ce qui réellement existe.

Il est important de prendre en compte le fait que pour une victime demander de l’aide est déjà en soi une véritable épreuve, car cela va entraîner des changements considérables dans son environnement et dans sa vie sans oublier que bien souvent les éléments douloureux se réaniment et son revécus au moment de la prise de conscience, reconnaître la douleur et lui faire face demande une somme de courage considérable.

C’est probablement l’isolement. La solitude, le mutisme dans lequel elle se cloître et le manque de recours pour s’exprimer enferment la victime dans une souffrance qui s’éternise.

La victime peut parfois récupérer. Rien se sera plus comme avant, et on a souvent à faire à des troubles qui peuvent se manifester durant toute la vie comme par exemple des crises d’angoisses, des phobies, toujours reliées même inconsciemment au traumatisme subit, ...

Les femmes peuvent-être victimes d'un abus de pouvoir ou de confiance de leur part d'un médecin.

Le médecin établi un rapport d'autorité avec ses patients de par ses connaissances et la responsabilité qu'il a dans la société. À cause de la position d'autorité et du statut particulier dans la société du médecin, les gens accordent à celui-ci une confiance acquise ou automatique.

Un médecin qui utilise la confiance que portent les gens envers la médecine pour leur soutirer de l'argent, c'est vouloir les tromper. Un médecin qui propose qu'une seule méthode pour perdre du poids, peu importe si elle est vraiment efficace et sûre, en laissant sous-entendre que d'après ses connaissances médicales c'est la meilleure, mais qui ne lui proposera pas une autre méthode parce que c'est avec sa méthode qu'il va faire de l'argent, c'est un abus de pouvoir. L'argent étant sa seule préoccupation.

Exemple d'un cas d'abus de pouvoir de médecins envers des patients dans le but de leur soutirer de l'argent.

Le cas du psychologue Eugene Landy qui traita Brian Wilson des Beach Boy’s

En février 1988, le conseil éthique médical de Californie accusait le D^r Landy de violations de l’éthique et du code professionnel, pour le viol moral et spirituel de Brian Wilson. Landy renonça à son autorisation de pratiquer pendant deux ans.

Pour le médecin, dans le pouvoir de domination les buts sont l'honneur, l'argent, le maintien d'une clientèle. Les écueils sont le manque d'écoute, la vanité, le sentiment de supériorité personnelle, la méconnaissance et le mépris de l'homme malade. Dans le pouvoir de service, le but est la charité et le progrès, les points négatifs peuvent être le sentimentalisme, le manque d'autorité, les hésitations.

Il est facile d'user et même d'abuser du pouvoir, même inconsciemment; la blouse blanche, le stéthoscope autour du cou, un langage savant, crypté, des machines mystérieuses qui crépitent, des écrans animés impressionnent.

Bouts de texte tirés du site : Médecine : le pouvoir partagé.

Le savoir du médecin et son savoir-faire constitue également un pouvoir. Ce pouvoir, on lui demande de l’user à bon escient. Très tôt les sociétés, y compris celles de médecins, ont été conscientes du déséquilibre des forces et du risque d’abus de pouvoir entre celui qui sait ou qui peut et celui dont la santé voire la vie dépend de ce savoir et de ce pouvoir.

Bouts de texte tirés du site : Leçon 2. Les regards de la déontologie et de l'éthique

Le professionnel de la santé qui abuse, agit sous le couvert de son titre ou de son savoir. Il abuse de son pouvoir d'être celui qui sait face à une personne : Qui ne sait pas - Qui est malade, vulnérable - Qui met en lui sa confiance

Bouts de texte tirés du site : L’ABUS SEXUEL D'UN PROFESSIONNEL DE LA SANTE EST TOUJOURS UN ABUS DE POUVOIR