L'obésité et le diabète dans la mire des chercheurs
Journal de Québec mercredi 11 février 2015, p. 10

IUCPQ

Sujet: L'obésité comme attrape-nigaud et leurre

On y lire:

L'IUCPQ SE POSITIONNE DANS LA LUTTE CONTRE LES MALADIES CHRONIQUES SOCIÉTALES

Le nouvel espace de recherche de l'IUCPQ devrait permettre à l'établissement hospitalier de devenir un «acteur international déterminant» dans la lutte contre les «fléaux» que sont les maladies cardiovasculaires, les affections respiratoires, le diabète et l'obésité.

«Ces maladies chroniques sociétales coûtent excessivement cher. Nous devons investir dans la recherche, dans le traitement et dans la prévention de ces grandes maladies», a lancé hier le Dr Denis Richard, directeur de la recherche à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, lors de l'inauguration de cette aire de 2100 m2.

Estimées à 9,6 M$, ces nouvelles infrastructures s'inscrivent dans la création d'une unité de recherche intégrée en cardiologie, pneumologie et obésité. Elles sont dotées d'équipement de pointe, de salles de consultation et de laboratoires modernes de recherche clinique.

«On veut se détacher de l'approche en silos. On veut agir ensemble pour s'attaquer aux grandes maladies cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques», poursuit le Dr Richard.

«VOIE DE L'AVENIR»

Pour le ministre de la Santé, cette approche constitue la «voie de l'avenir». «C'est une unité de recherche qui vise la recherche clinique sur des sujets qui sont éminemment d'actualité et qui le seront certainement pour les 50 prochaines années», a-t-il commenté, précisant que le fruit de ces études aidera certainement la société à faire des choix pour l'avenir.

C'est que les grandes maladies sociétales, causées par des facteurs de risque communs tels la mauvaise alimentation, la sédentarité, le tabagisme et l'alcool, sont responsables de 63 % des décès sur la planète, rappelle le Dr Richard.

Ces nouvelles installations forment la phase trois de cinq du projet d'agrandissement du centre de recherche. La phase 4 s'attaquera à la recherche fondamentale.

- - -

QUELQUES CHIFFRES SUR LE CENTRE DE RECHERCHE DE L'IUCPQ

Projet en cinq phases, dont trois sont complétées

Les quatre premières phases devraient coûter 60 M$

758 employés, dont 143 chercheurs

33 M$ en financement de recherche

450 articles publiés au cours de la dernière année, ce qui en fait le centre de recherche qui publie le plus par chercheur, au Québec

Mon commentaire

Dans l'ère d'austérité actuelle, comment pouvons-nous expliquer que l'état accorde autant d'argent dans la recherche sur la prévention de l'obésité, un sujet pourtant hautement controversé? Cela s'explique par le fait que les politiciens ont cédé à l'intimidation des intégristes anti-obésité avec des allégations percutantes comme celle-ci, « Les enfants d'aujourd'hui risquent de vivre moins longtemps que leurs parents » (à cause de l'obésité).

L'invention du concept de l'épidémie d'obésité, l'hyper-dramatisation des possibles conséquences de l'obésité sur la santé, l'intense campagne de relation publique et l'immense effort de lobbying: toute cette démesure devrait soulever un doute. Les intégristes anti-obésité/malbouffe forment une aile charismatique de la médecine, ils sont tous des fanatiques. Leur enthousiasme excessif à vouloir éradiquer l'obésité sur terre devrait nous rendre méfiant envers eux.

Il n'y a pas plus d'obèses ou des cas de diabète de type 2, il y a seulement plus de diagnostique. Attribuer les termes « maladies sociétales » à l'obésité et au diabète, c'est un abus de langage. Cela implique une notion de jugement moral. L'obésité serait la conséquence de mauvais comportements. Par conséquent, si tous les gens auraient adopté de sainte et divine habitudes de vie, il n'y aurait pas eu d'obésité.

Il y a quelque chose de malsain et de malhonnête de faire la guerre à finir contre un phénomène humain qui a toujours existé. L'embonpoint fait partie depuis toujours de la nature humaine.

Pour moi, la lutte contre l'obésité constitue une fraude médicale. Le gouvernement ou l'état s'est fait berner et manipuler. L'état est victime de malversation au même titre qu'avec le domaine de la construction et de l'informatique.

Les intégristes anti-obésité/malbouffe sont tous des arnaqueurs. Leur seul but dans leur vie, c'est de faire de l'argent. Ainsi pour ce faire, le moyen qu'ils ont choisi est de faire croire que l'obésité constitue un désastre. Ils sont tellement convainquant qu'ils ont réussi à ce que la santé publique place comme problématique numéro 1:l'obésité. Maintenant, la prévention en santé passe seulement par l'éradication de l'obésité. Ce fléau prétendument responsable de tous les maux de la société.

Cette emphase sur l'obésité, c'est complètement fou. Ce n'est pas normal. Cela a des conséquences pervers, tout particulièrement, sur la santé des femmes. Les femmes sont victimes d'intimidation à cause de leur poids. Cela les pousse à persister dans leur obsession de la minceur et à développer une image corporelle négative. Cela les pousse à faire des restrictions alimentaires et à développer des désordres alimentaires tel que l'orthorexie.

C'est scandaleux que l'état puissent donner de l'argent à des pseudos chercheurs qui ne font que déplacer de l'air et qui sont plus nuisibles qu'autre chose.

L'argent placé dans ce centre recherche, c'est de l'argent jeter dans le feu. C'est une perte d'énergie et d'argent. L'argent serait mieux utilisé au niveau de la pauvreté. En effet, le meilleur moyen de faire de la prévention en santé, c'est de s'attaquer aux conséquences de la pauvreté sur la population.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information

L'histoire

L'absurdité de la chirurgie bariatrique

Plus d'espace pour la recherche en cardiologie et pneumologie

Inauguration en grande pompe d'espaces de recherche clinique à l'IUCPQ

10 février 2015 - Inauguration d'espaces de recherche clinique à l'IUCPQ, au coût de 9,6 M

10 février 2015 - Inauguration d'espaces de recherche clinique à l'IUCPQ, au coût de 9,6 M

De nouveaux locaux de recherche à l'IUCPQ

Le Centre de recherche de l'IUCPQ s'agrandit

Inauguration d'espaces de recherche clinique à l'IUCPQ : une recherche ultraperformante qui assure de meilleurs soins aux patients

Diet with the stars - loseweightlookgreat

Magnifique Marina Orsini 30 lb en moins

Chantal Lacroix - Elle a perdu 10 livres

La manipulation

Lutter contre l'obésité peut-il avoir des effets pervers?

Angelo Tremblay: une carrière axée sur l'obésité

Québec entreprend sa lutte contre l'obésité

100 M$ en deux ans pour promouvoir de saines habitudes de vie

L'obésité des enfants, une «crise» mondiale

Comparativement à leurs parents les enfants obèses vivrons moins longtemps

Le contrecoup du discours anti-obésité

L'engagement de la Fondation Chagnon d'investir 400 millions $

Un chercheur fumiste à l'Université de Montréal

Les scientifiques ne s'entendent pas sur le risque d'être « un peu enrobé »

Accord sur une stratégie contre l'obésité

L'une des pires menaces à la santé

Cri d'alarme au congrès canadien de cardiologie

Canada's obesity 'epidemic' exaggerated and the health risks overstated, Fraser Institute says

Fraser Institute's study targeting Canadian obesity 'myth' torn apart by critics

Étude de l'Institut Fraser Pas d'épidémie d'obésité au Canada

Canadian obesity epidemic 'a myth,' paper claims

Canadian obesity epidemic is a myth, report claims

L'État s'ingère indûment dans la lutte contre une épidémie d'obésité dont l'ampleur est exagérée, dénonce une nouvelle étude canadienne.

La solitude serait aussi dangereuse que l'obésité pour la santé'


Les sujets précédents :
La rondeur dans l'actualité des mois passés

Accueil - Contact

Copyright © 2015, Les éditions de la femme Tous droits réservés.