Jean-Pierre Després : chercheur et entrepreneur
Centre de prévention nord-américain en obésité, cardiologie et pneumologie : du rêve à la réalité
Journal le soleil, lundi 23 juillet 2007 affaires page 20- 21

Sujet: L'obésité: une grosse affaires 

On peut y lire:

Médecin. Chercheur. Professeur à la faculté de médecine de l'Université Laval. Titulaire d'une chaire de recherche internationale. Et entrepreneur. « La fibre des affaires, je la tiens, je crois, de mon grand-père, Henri Boulet, le fondateur des Biscuits Montmagny. »

Plutôt que des biscuits, Jean-Pierre Després vend ses connaissances.

Depuis plus de 20 ans, il sillonne la planète, allant d'une conférence scientifique à une autre. Il signe des articles dans les revues médicales les plus réputées.

« À l'époque, j'étais un objet de curiosité », confie au Soleil celui qui dirige la recherche en cardiologie au Centre de recherche de l'Hôpital Laval, en plus d'être le titulaire de la Chaire de recherche internationale sur le risque cardiométabolique.

Aujourd'hui, plus personne ne conteste la pertinence de ses travaux sur l'obésité abdominale en tant que facteur de risque pour le diabète et les maladies cardiovasculaires au même titre que l'hypertension, le cholestérol et le tabagisme.

Il crie victoire chaque fois qu'un médecin, dans son cabinet, utilise un ruban à mesurer pour prendre le tour de taille d'un patient.

« Ça, c'est le résultat de plus de 20 ans de travail ! », affirme le dr Després, qui, jeune universitaire, a toujours été fasciné par l'un des grands mystères de la physiologie humaine : pourquoi des gens qui font régulièrement de l'exercice ne sont pas maigrichons alors que d'autres totalement sédentaires le sont ? «Mère Nature fait en sorte que certains d'entre nous sont plus efficaces à accumuler de la graisse.»

Les travaux de Jean-Pierre Després ont pris une telle ampleur que son équipe compte aujourd'hui 55 collaborateurs. « C'est ma petite PME académique. Des biochimistes. Des infirmières. Des assistants de recherche. Des gens qui contribuent à l'avancement du savoir. »

Les moyens du bord

D'un peu partout sur la planète, on vient cogner à la porte du Centre de recherche de l'hôpital Laval. Une compagnie pharmaceutique pense avoir trouvé une molécule susceptible d'être efficace pour le traitement du diabète. Aussitôt, elle débarque à Québec pour consulter les collaborateurs du dr Després.

Des hôpitaux d'une centaine de pays différents envoient quotidiennement des images au laboratoire spécialisé d'analyse du Centre de recherche afin de faire mesurer le taux de graisse dans l'abdomen de leurs patients.

«Des contrats, nous devons en refuser faute d'infrastructures suffisantes. On roule au maximum avec les moyens du bord. Si on reste comme ça, c'est clair que, dans 10 ans, on sera des has been.»

D'« objet de curiosité » à chercheur de renom, Jean-Pierre Després signale qu'il a reçu des offres intéressantes pour faire profiter son savoir à d'autres centres de recherche, notamment aux États-Unis. Là-bas, l'argent pour la recherche pousse dans les arbres.

« Quand nous comparons nos moyens à ceux des Américains, c'est à pleurer », avoue le dr Després.

Malgré tous les ponts d'or qu'on lui a offerts, le petit-fils d'Henri Boulet garde le fort.

« Si c'était seulement une question de moyens, je serais déjà parti. Mais si tout le monde s'en va, quel genre de pays aurons-nous ? Moi, j'aurais le sentiment de trahir mes concitoyens. »

Le docteur Jean-Pierre Després pose la question. « Comment se fait-il que les connaissances mises de l'avant au centre de recherche soient plus utilisées ailleurs que chez nous à Québec ? »

Le dada du Centre de recherche de l'hôpital Laval, c'est la prévention.

« Les deux tiers des malades hospitalisés sont des gens souffrant d'obésité abdominale ou de diabète », expose le docteur Després en signalant que la prévention figurait bien loin dans les priorités du réseau de la santé.

« Ce n'est pas normal qu'un patient qui sorte de l'hôpital après avoir subi un infarctus soit placé sur une longue liste d'attente avant de pouvoir rencontrer une diététiste ou un professionnel de l'activité physique. Inévitablement, il retombera dans ses vieilles habitudes et des complications apparaîtront. Ça risque alors de coûter encore une petite fortune pour le soigner », explique-t-il en mentionnant qu'il en coûtait à peine 1200 $ par année pour assurer le bon suivi d'un patient.

Depuis quelques années déjà, le Centre de recherche de l'hôpital Laval est animé par la volonté de créer un Centre de recherche et de prévention nord-américain de référence en obésité, cardiologie et pneumologie.

« Je vais me battre pour ce projet. Je suis même prêt à aller cogner aux portes et passer le chapeau ! » affirme Jean-Pierre Després en indiquant que le centre de recherche ne possédait pas encore les infrastructures nécessaires pour réaliser ses ambitions.

En attendant que le projet d'agrandissement du Centre de recherche soit totalement achevé — les travaux de la phase deux sont en cours et le feu vert du gouvernement du Québec est attendu pour les trois dernières étapes — les promoteurs font leurs devoirs.

En effet, ils ont obtenu une subvention sans restriction de 15 millions $ de Sanofi Aventis — l'un des leaders mondiaux de l'industrie pharmaceutique — pour créer la Chaire de recherche internationale sur le risque cardiométabolique et un portail Web éducatif qui servira de boîte à outils pour les médecins.

Créée en 2006 et composée d'un bureau scientifique comprenant 25 sommités internationales, la chaire de recherche a la mission de promouvoir des activités de recherche et d'éducation axées sur la prévention, l'évaluation et la prise en charge des patients aux prises avec l'obésité abdominale.

Mon commentaire

Éclaircissons les faits au sujet de Jean-Pierre Després. Il s'occupe uniquement d'obésité. Son histoire de cardiométabolique, signifie qu'il s'occupe de savoir en quoi le métabolisme des obèses constitue un risque pour les maladies du coeur. Ils s'occupent de prévention des maladies du coeur en cherchant un moyen pour faire maigrir les obèses.

Il est un des leaders intégristes anti-obésité. En fonction des subventions qu'ils reçoivent, ils créent des chaires de recherches. Autrement dit, la création de plusieurs chaires de recherches constitue uniquement une stratégie de marketing pour aller chercher plus d'argent. Tout ça pour un seul et même sujet de recherche, l'éradication de l'épidémie d'obésité. 

À la lumière de ces deux articles parus dans la section affaires du journal « Le soleil », la lutte à l'obésité est une affaire de gros sous, sans faire de jeux de mots. C'est clair et nets, ils vendent leur service de recherches aux compagnies pharmaceutiques. Ils sont à leur service. 

En observant aller les intégristes anti-obésité/malbouffe ont peut conclure que seul l'argent compte pour eux. Ils sont loin de verser dans l'altruisme et l'humanitaire. Quand on veut vraiment le bien des gens, on est habituellement honnête, ouvert, compréhensif, attentif, posé, réaliste, tolérant, indulgent. Tout ce qu'ils ne sont pas. 

Les intégristes anti-obésité/malbouffe sont corrompus à l'os par l'argent. Leur malhonnêteté nous est révélée par leur attitude insolente et intransigeante. En d'autres mots, ils prennent tous les gens pour des imbéciles. Ainsi, ils nous ont monté un bateau appelé épidémie d'obésité. Ils exagèrent, ils mentent et utilisent l'intimidation du genre si on ne fait rien ça va être la fin du monde. Ils utilisent consciemment, sans gêne aucune, la démagogie et la peur.   

Ils ne sont pas, une seule seconde, à l'écoute des gens. Il ne se préoccupe pas des conséquences néfastes de leur position extrémiste contre l'obésité sur la santé des femmes. Malgré tout, ils nous donnent l'impression d'être parfaits et sans reproche. Ils se présentent comme les seuls qui possèdent la vérité. 

Ils sont des conquérants, ils ont gagné la guerre des relations publiques. En preuve, ils ont réussi à faire peur aux députés de l'Assemblée nationale. Aucun de ceux-ci n'a eu le courage d'y faire la moindre critique. « Que vont penser les autres ? On ne peut pas voter contre, ça. » Ils ont été victimes d'intimidation. Les intégristes anti-obésité/malbouffe ont maintenant le haut du pavé et ils en abuseront.

Commentaire fait par José Breton

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