Pas de taxe sur la malbouffe
Journal de Québec, 4 juin 2013 page 25

Le ministère de la Santé n'a pas assumé le leadership qui s'impose pour la promotion d'une saine alimentation.

Sujet: L'imposture

On peut y lire:

LE GOUVERNEMENT SONGE PLUTÔT À L'INTERDIRE À PROXIMITÉ DES ÉCOLES

LE GOUVERNEMENT COUILLARD NE TAXERA PAS LES HOT-DOGS ET LA POUTINE, MAIS POURRAIT LES INTERDIRE À PROXIMITÉ DES ÉCOLES.

«Nous allons réfléchir à d'autres solutions que de taxer davantage les Québécois», a lancé la ministre responsable de la Santé publique, Lucie Charlebois, à l'entrée du Conseil des ministres hier. La nouvelle politique de prévention de la santé sur laquelle elle planche pourrait toutefois interdire la malbouffe à proximité des écoles du Québec.

«Ça va faire partie de ma réflexion. On va créer une table [de concertation] et plusieurs partenaires vont y être», a mentionné Mme Charlebois. Les municipalités devront participer, a-t-elle ajouté. Mme Charlebois réagissait au rapport du commissaire au développement du durable, déposé en chambre au matin.

Le commissaire Jean Cinq-Mars y recommandait d'utiliser des règlements de zonage pour éliminer les restaurants-minute dans les zones scolaires.

«Bien que les municipalités puissent appliquer des règlements de zonage afin de limiter la présence de certains types de commerce autour des écoles, très peu sont intervenues en ce sens. Cela n'est certainement pas étranger au fait que le gouvernement ne s'est pas encore doté d'orientations précises», a-t-il déploré.

Il croit aussi que des choix santé doivent être offerts dans les «infrastructures municipales, sportives et communautaires », comme les arénas.

CRITIQUÉ

M. Cinq-Mars se fait très critique à l'endroit du gouvernement, qui a échoué à endiguer l'épidémie d'obésité qui frappe le Québec.

«Le ministère de la Santé n'a pas assumé le leadership qui s'impose pour la promotion d'une saine alimentation. Il n'a pas mis en place un cadre de gestion efficace et les problèmes liés à l'accès à la saine alimentation ont été cernés, mais aucun plan d'action précis n'a été établi», a-t-il dénoncé.

1,5 MILLIARD $

Le commissaire souligne par ailleurs que l'alimentation a un impact important sur le plan économique. «L'Institut national de santé publique du Québec a estimé que le fardeau économique annuel de l'obésité et de l'embonpoint était de 1,5 milliard $ pour le Québec en 2011», rappelle-t-il. Cela représente 5,2 % des dépenses en santé de l'État.

Pour réussir à lutter contre l'obésité, le commissaire croit que les «établissements scolaires, restaurants, milieux de travail» doivent faciliter «les choix alimentaires sains.»

Au Québec, plus de la moitié de la population adulte accuse un excès de poids (27 % d'obésité et 33 % d'embonpoint).

Mon commentaire:

La guerre contre la prétendue épidémie d'obésité sera une guerre sans fin. En effet, on ne peut pas gagner contre un phénomène qui n'existe pas. D'après, les militants de la minceur pour tous le plus rapidement possible, il y a toujours plus d'obésité d'année en année. Cela serait un phénomène en constante croissance. Toute la population en entier sera bientôt obèse si l'état ne fait rien.

Ça fait 50 ans que c'est une situation d'urgence. Les intégristes anti-obésité/malbouffe sont comme les témoins de Jéhovah, ils manipulent avec la peur de la fin du monde. Pour eux, la fin du monde c'est l'obésité généralisée et pour aller au paradis, il faut être absolument mince.

Il faut que l'état croit à leurs allégations aveuglément. En effet, il impossible de démontrer hors de tout doute possible qu'il aurait un épidémie d'obésité. Il est impossible de démontrer qu'en taxant la malbouffe et en interdisant les restaurants de bouffe rapide proche des écoles cela ferait maigrir les enfants et la population.

L'état ne peut pas se permettre de prendre des décisions aussi irrationnel que cela.

L'embonpoint s'explique principalement par l'hérédité ou la génétique. Le fardeau économique de l'obésité et de l'embonpoint constitue une fausse interprétation. C'est facile de dire que ceux qui sont obèses et qui font de l'embonpoint coûtent plus cher au système de santé, car ils sont en plus grands nombre. On ne peut pas associé les maladies à un type de morphologie. Les minces tombent aussi malades.

L'embonpoint n'est pas responsable de maladie et la maladie touche tous les types morphologiques.

Empêcher les restaurants rapides de s'établir proche des écoles cela va à l'encontre du droit commercial. Il est inacceptable de modifier le zonage municipale sur la base d'arguments fallacieux pour entretenir une idéologie de la peur entourant l'obésité.

Cette idéologie veut que nous pensions tous que c'est grave l'obésité. Cette croyance sert l'industrie pharmaceutique et de l'amaigrissement. Cela prépare le terrain à la mise en marché d'un médicament miracle pour la perte de poids.

Commentaire fait par José Breton

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