Chez les femmes, le body positivisme booste l'estime de son corps
Pourquoi Docteur - Publié le 27/09/2023

Le body positivisme booste l'estime de son corps, selon une nouvelle étude sur la psychologie des femmes.

The research shows that sexualized content within the context of body-positivity has more positive effects on young women's body image than content regarding non-sexualized body ideals.

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Psychologie

Par Virginie Galle

Le body positivisme booste l'estime de son corps, selon une nouvelle étude sur la psychologie des femmes.

L'ESSENTIEL

Le body positivisme est un mouvement social qui prône l'acceptation de tous les types de corps.

Son impact psychologique sur les femmes fait débat.

Une nouvelle étude vient de trancher : le body positivisme diffusé sur les réseaux sociaux améliore le rapport des jeunes femmes à leur corps.

Une étude récente publiée dans l'International Journal of Environmental Research and Public Health révèle que le body positivisme diffusé sur les réseaux sociaux améliore le rapport des jeunes femmes à leur corps.

L'impact du body positivisme sur les femmes fait débat

Le body positivisme est un mouvement social qui prône l'acceptation de tous les types de corps, indépendamment des standards de beauté imposés par de nombreux médias et la majorité de l'industrie de la mode.

Les chercheurs ont ici cherché à approfondir un sujet qui fait l'objet d'un vif débat : le body positivisme affecte-t-il vraiment en bien la perception que les jeunes femmes ont d'elles-mêmes ?

Ils ont en ce sens mené leur étude sur un groupe de 672 jeunes femmes italiennes, dont l'âge moyen se situait autour de 25 ans. Les participantes ont chacune visionné une courte vidéo contenant 10 images Instagram et 10 images TikTok appartenantLe bien-fondé de la chirurgie bariatrique doit d'être débattue publiquement à l'une des trois catégories suivantes : "idéaux de beauté normés et sexualisés", "body positivisme sexualisé" ou "body positivisme non sexualisé". Après le visionnage, leur état d'esprit a été décrypté.

Chez les femmes, le body positivisme entraîne une "comparaison vers le bas"

L'analyse de toutes les variables a alors révélé que les idéaux de beauté standardisés entraînaient une "comparaison ascendante", c'est-à-dire que les participantes se sentaient moins bien lorsqu'elles se comparaient aux femmes représentées dans ces images.

En revanche, le body positivisme entraînait une "comparaison vers le bas", ce qui permettait aux jeunes femmes incluses dans la cohorte de se sentir mieux dans leur peau une fois qu'elles avaient visionné ce type de cliché.

60 % des Françaises n'aiment pas leur corps

"Nos résultats devraient être pris en considération lors de la conception d'interventions sur l'image corporelle et l'élaboration de politiques de santé publique", concluent les chercheurs.

Selon un sondage Ifop/Flashs réalisé pour le site Voyageavecnous.fr et dévoilé au début de l'été, 60 % des Françaises n'aiment pas leur corps (contre 33 % des hommes). Un chiffre en net augmentation par rapport à 2013 (46 %).

Sexualized body-positive content boosts young women's body satisfaction
Psypost - by Stacey Coleen Lubag September 25, 2023

A recent study published in the International Journal of Environmental Research and Public Health reveals that sexualized body-positive content on social media platforms like Instagram and TikTok improves young women's body satisfaction to the same extent as non-sexualized body-positive content, debunking concerns that such combining body-positive posts with sexuality negatively impacts self-perception. The research shows that sexualized content within the context of body-positivity has more positive effects on young women's body image than content regarding non-sexualized body ideals.

For years, researchers have examined how social media influences body image, with the dominant narrative often being that beauty ideals perpetuated on these platforms contribute to lower self-esteem and body dissatisfaction. However, this study turns some of those assumptions on their heads - focusing on the newer trend of body-positive content. Simply put, body positivity is a social movement that advocates for the acceptance of all body types and challenges society's beauty norms.

The researchers aimed to delve into a hotly debated topic: Does the sexualization of body- positive messages affect how young women perceive themselves?

Concerns have been raised that even body-positive content, if sexualized, could have similar negative effects to idealized, unrealistic images. This study was designed to answer these questions, targeting women who are frequent users of Instagram and TikTok.

The multi-part study involved a group of 356 young Italian women, mostly highly educated and heterosexual, with an average age of around 25. These participants were randomly shown a short video with 10 Instagram images falling under one of three categories: sexualized beauty ideals, sexualized body positivity, or non-sexualized body positivity.

The study used various tools to measure participants' mood, body satisfaction, and tendency to compare themselves to others before and after watching these videos. The second group of 316 young Italian women, most of whom were heterosexual students or working students. The methodology was the same for them - however, their videos contained sexualized women conforming to the cultural beauty ideal or women promoting body-positivity in a sexualized way. Surprisingly, young women exposed to sexualized body-positive content experienced an increase in body satisfaction. On the contrary, those who saw content portraying sexualized beauty ideals experienced a decrease in body satisfaction. When discussing mood, participants generally felt less negative regardless of the type of content they were exposed to.

The study also discovered that sexualized beauty ideals led to "upward comparison"-meaning, participants felt worse when comparing themselves to women in those images. However, both sexualized and non-sexualized forms of body-positive content led to "downward comparison," making participants feel better about themselves.

In other words, sexualization appears to work differently depending on the type of content to which women are exposed. Unhappiness and higher feelings of dissatisfaction with one's own body only resulted when sexuality was combined with cultural beauty ideals as opposed to encouraging body-positivity.

Though the study offers valuable insights, it is worth noting some limitations. For instance, the study mainly focused on Italian women in a specific age range and did not include pre-measures for some variables, such as self-objectification and cosmetic surgery intentions. While the study does indicate that body-positive content can lead to more favorable body image perceptions, it does so through a mechanism of "downward social comparison," which poses ethical concerns.

Regardless, this research provides a nuanced look at the effects of body-positive content on social media, as sexualization within body-positive content may not be as harmful as once thought. With the knowledge that sexualization could be beneficial in helping young women accept their bodies, the study also raises important ethical questions about the means through which body-positive messages achieve these effects.

Sujet:Image corporelle et sexualisation du corps

Mon commentaire

La beauté constitue l'élément sensible dans le dossier de l'acquisition d'une image corporelle positive.

Les femmes sont victimes de la promotion d'un standard de beauté irréaliste. Un standard qui est responsable de l'obsession de la minceur et de la culture des diètes.

Plus précisément, le pouvoir d'influencer de la caméra, d'être exposé publiquement est très grand. Ce qui explique que les femmes ont été fortement persuadées qu'il n'existe qu'une seule forme de beauté: celle associée à la minceur.

L'intérêt des femmes pour la beauté s'explique par la présence d'une compétition, sur cet aspect, entre les femmes. C'est un comportement inné ou instinctuel.

Le modèle de beauté standard représente celui qui est gagnant, auquel toutes femmes doivent essayer d'y ressembler. Les hommes pour démontrer leur réussite sociale doivent sortir avec une femme mince.

À prime à bord, ce sujet peut sembler superficiel. Cependant, la compétition pour la beauté sous-entend une fragilité féminine, soit le besoin d'être aimé et d'avoir de l'affection.

Les femmes ont besoin d'avoir le sentiment d'être aimable. Les médias, le cinéma, la télévision et le monde de la mode n'ont d'attention que pour les femmes minces. Les femmes en ont conclu que pour être aimable, il fait être mince. En se comparant, elles se disent: je ne suis pas belle, je ne suis pas aimable. C'est décourageant de penser comme ça et ça n'aide pas à l'adoption d'une image corporelle positive.

Ceci dit, quelle est la meilleure manière de réagir face cette concurrence déloyale ?

Cette recherche italienne qui avait pour but de déterminer quel type d'image de femmes, que l'on retrouve sur le web, qui aident le plus les femmes à percevoir leur image corporelle positivement. La conclusion de cette recherche est le body positivisme sexualisé et cela donne la réponse à la question.

Ainsi, le body positivisme sexualisé représente l'attitude gagnante dans les deux sens du terme. Les femmes influenceuses du body positive ont choisi de s'affirmer en s'affichant comme belles et sexy. Les femmes qui les suivent sont aussi gagnantes parce que cela les réconforte sur leur pouvoir de séduction et d'être aimée.

Le discours féministe traditionnel au Québec entre en contradiction avec le mouvement du body positivisme sexualisé. On ne considère pas que la compétition entre femmes existe vraiment. On voit celle-ci comme une machination du patriarcat.

On est contre les images sexualisées diffusées dans les médias. Elles représentent la femme objet. On utilise le mot, très péjoratif « hypersexualisation ». Vouloir être belles et sexy serait une soumission aux hommes.

En bref, lorsque la réelle égalité, entre les hommes et les femmes, sera un fait, on ne verra plus de femme toute nue dans les médias.

Voici un extrait, de la revue de la gazette des femmes, qui exprime cette position

Hypersexualisation - La quête d'un temps nouveau
« La sexualisation de l'espace public, avec l'image publicitaire de la femme-objet asservie au plaisir de l'homme, est pour plusieurs l'expression de la persistance des stéréotypes sexuels dans les médias et la société. La lutte contre les stéréotypes est donc loin d'être achevée. »

Ce texte fut publié peu de temps après que la Charte Québécoise pour une image saine et diversifiée fut publiée. J'aurais aimé faire partie du groupe de travail pour son élaboration pour qu'on tienne compte de l'importance de la beauté. On m'a envoyé promener.

Ce discours féministe demande aux femmes de s'avouer vaincues face à la compétition. En d'autres mots, de se positionner en perdantes.

Cela sous-entend de demander l'impossible aux femmes, soit de renoncer à l'amour et à l'affection. Les femmes ne peuvent pas se dissocier de l'image sexualisée qu'elles ont de leur corps.

Conclusion

Le discours féministe traditionnel n'a pas contribué à faire avancer la cause de l'adoption d'une image corporelle positive et la charte Québécoise pour une image saine et diversifiée non plus.

Ce qui a fait évoluer les choses, ce sont les concours de beauté pour les rondes qui se sont multipliés, la popularité des mannequins taille plus ainsi que les influenceuses sur facebook, instagram, youtube, etc.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations :

L'histoire

Sexualized body-positive content boosts young women's body satisfaction

Chez les femmes, le body positivisme booste l'estime de son corps

#SexyBodyPositive: When Sexualization Does Not Undermine Young Women's Body Image

Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifié

Les effets pervers du bodypositivisme Attaque de l'industrie de l'amaigrissement

Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée (CHIC)

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