L'obésité liée à des altérations d'une zone du cerveau
Le Droit mardi 12 octobre 2021

L'obésité liée à des altérations d'une zone du cerveau

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L'obésité liée à des altérations d'une zone du cerveau

Cette zone est impliquée dans la prise de décision et la régulation des émotions

L'obésité entraîne des changements physiques bien visibles à l'½il nu, mais ses effets anatomiques ne s'arrêtent pas là. Une méta-analyse reposant sur des données obtenues grâce à des techniques sophistiquées d'imagerie médicale révèle que l'obésité est associée à des altérations d'une région du cerveau associée à la prise de décision et à la régulation des émotions. Les détails de cette étude, supervisée par Andréanne Michaud, de l'École de nutrition de l'Université Laval et du Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, viennent de paraître dans la revue Neuroscience and Biobehavioral Reviews.

Les chercheurs ont utilisé des données tirées de 16 études regroupant 4453 participants pour déterminer s'il existait un lien entre différents indicateurs d'obésité et certaines caractéristiques de la matière blanche du cerveau. «La matière blanche est la partie du cerveau où se retrouvent les fibres nerveuses (la partie allongée des neurones) qui jouent un rôle essentiel dans la transmission du signal nerveux, explique la chercheuse. Sa coloration est due à la gaine de myéline, particulièrement riche en lipides, qui entoure les fibres nerveuses.»

Les analyses ont montré que les indicateurs d'obésité, principalement l'indice de masse corporelle, étaient associés à des altérations de la matière blanche dans une zone précise du cerveau appelée le corps calleux préfrontal droit. Les chercheurs ont refait les mêmes analyses avec des données provenant du Human Connectome Project. Cette fois, ils ont comparé des images de cerveau de personnes obèses (indice de masse corporelle plus grande que 35 kg/m 2 ) à celles de personnes de poids normal. L'exercice a conduit aux mêmes conclusions.

Ces observations ne démontrent pas un lien de cause à effet entre l'obésité et les altérations physiques de cette zone du cerveau, reconnaît la professeure Michaud. Toutefois, d'autres travaux menés par son équipe ont révélé de nettes améliorations dans la densité de la matière blanche du cerveau chez les personnes très obèses qui ont perdu beaucoup de poids après une chirurgie bariatrique. «La réduction de poids et l'amélioration des indicateurs métaboliques qui s'ensuit atténueraient les processus inflammatoires liés à l'obésité qui pourraient causer des dommages aux fibres nerveuses», avance la chercheuse.

Andréanne Michaud

D'autres études ont rapporté des altérations de cette zone du cerveau chez les gens qui souffrent de dépendance aux drogues.

Fait intrigant, il n'y a pas que l'obésité qui soit associée à des altérations du corps calleux préfrontal droit. «D'autres études ont rapporté des altérations de cette zone du cerveau chez les gens qui souffrent de dépendance aux drogues. Ici encore, le contrôle de soi, la régulation des émotions, le système de récompense et la prise de décision sont affectés», observe la professeure Michaud.

Tout cela indique à quel point l'obésité est une véritable maladie, poursuit-elle. «Les interventions pour traiter l'obésité se sont longtemps limitées à la réduction de la prise alimentaire, avec des résultats souvent peu concluants à moyen ou à long terme. Nos travaux rappellent aux professionnels de la santé qu'il est important de tenir compte des dimensions neurocognitives et neurocomportementales dans leurs interventions.»

L'étude publiée dans Neuroscience and Biobehavioral Reviews est signée par Justine Daoust et Andréanne Michaud, de l'Université Laval, Joelle Schaffer, Yashar Zeighami et Alain Dagher, de l'Université McGill, et Isabel Garcia-Garcia, de l'Université de Barcelone.

Sujet: Exemple de recherche biaisée

Mon commentaire

Le fanatisme anti-obésité en question

L'université Laval est le quartier général de la guerre à finir contre l'obésité. Leurs chercheurs ont fait carrière en se basant sur des allégations hyperdramatisantes.

En d'autres mots, ils justifient leur militantisme anti-obésité en utilisant des arguments qui laissent croire à une extrême gravité et à une urgence d'agir.

Alléguer que l'obésité, c'est terriblement dangereux pour la santé, c'est méprisant pour les gros. Cela les diabolise aux yeux de la société. Ça nourrit la grossophobie.

Les fanatiques anti-obésité se sont intéressés à l'étude de l'obésité, parce qu'au départ, ils n'aimaient pas les gros. Ils en avaient pitié.

Assurément, pour s'acharner ainsi à trouver une solution à l'obésité, il faut avoir un dédain des gros.

Quand tu as un biais négatif, cela va de soi d'essayer de démontrer que l'obésité est une grave maladie.

Leur affirmation farfelue

«L'obésité liée à des altérations d'une zone du cerveau »

L'interprétation qu'ils font des données statistiques compilées à partir de plusieurs sources, est erronée. Parce que ces données ne veulent rien dire.

Ainsi, si la région du cerveau associée à la prise de décision et à la régulation des émotions n'est pas normale chez les gros, cela viendrait confirmer le préjugé qui dit que les gros mangent trop ou beaucoup. Le mauvais fonctionnement de cette partie du cerveau empercherait de ressentir la satiété.

Cela confirmerait aussi que la malbouffe aurait un effet addictif chez eux.

Le terme « altération » implique qu'il y a eu un avant et un après. S'il n'ont pas fait un scan du cerveau avant et après, sur les volontaires, ils n'ont pas pu observer un changement. Par conséquent, l'utilisation du terme altération est inexacte et inappropriée. (Ils ont fait une étude comparative)

Le choix du mot altération est fait pour faire peur, pour dramatiser.

Bon voyons, il y a deux possibilités qui expliqueraient la présence de cette anomalie soit que:

- les gros sont nés avec cette anomalie, ce qui les a fait manger beaucoup et expliquerait qu'ils sont devenus obèses;

- ou que c'est en devenant gros qu'ils ont eu une altération de cette partie du cerveau.

Il n'existe pas d'étude ou de données qui démonteraient l'existence de ces deux hypothèses.

Ils osent même dire « Ces observations ne démontrent pas un lien de cause à effet entre l'obésité et les altérations physiques de cette zone du cerveau ».

Pourquoi alors s'attarder à cette observation? C'est tout simplement pour trouver un autre argument contre l'obésité.

Pour avoir un argument en faveur du brochage d'estomac et en faire la promotion ? ? ?

Cet exemple prouve une fois de plus leur militantisme.

Leur but est de diaboliser l'embonpoint. Il est légitime de penser qu'ils ne font des recherches que pour obtenir des arguments en défaveur de celui-ci.

En contrepartie, ceux qui sont à la recherche de points positifs à l'embonpoint sur la santé, ils en trouvent.

Les fanatiques anti-obésité font tout pour nous faire croire qu'il n'y a rien de correct avec l'obésité, d'où leur allégation le mythe de l'obésité santé.

Il ne faut absolument pas décourager les gens d'essayer de perdre du poids.

Pourquoi n'y a-t-il pas des chercheurs sur l'obésité qui sont gros ?

Conclusion

Andréanne Michaud a fait un communiqué de presse pour contacter les journalistes avec cette histoire qui n'a ni queue ni tête. Une observation qui est sans intérêt.

L'université Laval devrait interdire à leurs chercheurs de faire du militantisme en rapport avec le sujet de leur recherche.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information

L'histoire

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