Plainte contre Anne-Marie Roy nutritionniste pour avoir exprimer une opinion dogmatique anti-obésité à l'émission Médium Large.

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Plainte contre Anne-Marie Roy nutritionniste pour avoir exprimer une opinion dogmatique anti-obésité à l'émission Médium Large.

Anne-Marie Roy, lors de l'émission « Médium Large » diffusée le 9 août 2017 à ici radio-canada première, a fait une série d'allégation idéologique qui va l'en contre du principe scientifique. En d'autres mots, elle a répété, mots à mots, le discours dogmatique anti-obésité. Un discours qui a pour but de terroriser la population.

Transcription de ses allégations tel que dit à la radio :

Cliquez pour écouter l'entrevue

Stéphan Bureau s'exprime :

- Est-ce qu'on devrait enseigner la nutrition pour se mieux comporter et peut-être aussi être en meilleure santé ?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Moi, je pense que c'est une urgence, c'est vraiment une urgence. (Elle exagère)

- Parce que présentement au Québec, je pense qu'il faut sortir...

Stéphan Bureau s'exprime :

- Pourquoi qu'au Québec ?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Ha! mais partout, c'est sur partout dans le monde.

- Si on regarde le taux d'obésité par exemple qui est en croissance incroyable partout sur la planète. (Elle exagère)

- Mais au Québec depuis 85 depuis 1985 le taux d'obésité a triplé et on est rendu maintenant au Québec une personne sur deux, même un peu plus qui a des problèmes de surpoids. (Elle exagère)

- Une personne sur deux a des problèmes de maladies chroniques. (Elle exagère)

- Et parallèlement, c'est un dollar sur deux de notre budget qui s'en va pour notre système de santé. La maladie

- Et si on continue comme cela si on ne fait rien ça va continuer toujours à se détériorer. (Elle exagère)

- Alors et juste en passant.

- Nos problèmes de santé aujourd'hui ne sont pu majoritairement héréditaires.

- Avoir des prédispositions génétiques, c'est un peu comme avoir un fusil chargé.

- Avoir de mauvaises habitudes de vie, mauvaises habitudes alimentaires c'est un peu comme tirer sur la gâchette.

- Alors, selon moi, investir dans l'éducation en nutrition que ce soit au primaire ou au secondaire, c'est vraiment la solution et ça pourrait contribuer dans un relativement peu de temps avec des coûts très raisonnables à réduire grandement nos coûts de santé de moins de plusieurs millions de dollars de désengorger nos hôpitaux, donner une meilleure qualité de vie à nos québécois et une moins grande dépendance aux médicaments. (Elle exagère)

Stéphan Bureau s'exprime :

- On a déjà corrélé notre meilleure connaissance des saines habitudes alimentaires et les coûts de santé parce que dans une société est-ce cela a déjà été fait ce genre corrélation ou on le suppose que cela aurait un impact positif ?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Oui, c'est clair on le sait que présentement nos mauvaises habitudes alimentaires, c'est la principale cause de décès prématurés ou évitables et de mauvaises qualités de vie et on sait qu'en investissant dans l'éducation on pourrait ça pourrait rapporter beaucoup he! (Allégation non fondée)

- Présentement qui est dupe la population, c'est l'industrie et ça c'est très dommage parce qu'y ont un pouvoir d'influencer nos choix alimentaires y ont un budget publicitaire gigantesque qui est complètement disproportionné par rapport à la prévention aux aliments santé. (Elle démonise l'industrie alimentaire?)

- Alors, selon moi une population éduqué va être plus critique va pouvoir faire des choix plus éclairer parce que présentement on est très manipulable puisqu'on n'est pas éduqué.

- Alors le gouvernement québécois a déjà déployé beaucoup beaucoup d'effort pour à la lutte anti-tabac. Ça ça été faites. Mais, je pense qu'il est grand temps de s'attaquer à l'alimentation avec la même vigueur. (Elle exagère)

Stéphan Bureau s'exprime :

- C'est un combat semblable à faire?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Oui, regardez dans les dépanneurs les cigarettes sont cachées.

Stéphan Bureau s'exprime :

- Vous êtes bien au fait de ce que ce n'est pas le même type de combat qu'on mènerait non plus, c'est facile, c'était facile éventuellement de démoniser l'industrie de la cigarette. Quand on va montrer du doigt les grands producteurs alimentaires lesquels seront désignés comme méchant, ça c'est plus difficile non.

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Oui mais y'a vraiment possibilité je veux dire que les boissons gazeuses, la malbouffe c'est très facile à identifier he! je veux dire quand on va au dépanneur, qu'on voit toutes les tablettes de chocolats, les boissons gazeuses, les croustilles sont vraiment très apparentes alors qu'on cache la cigarette.

Stéphan Bureau s'exprime :

- Ça et la pornographie, c'est les deux choses dans les dépanneurs qu'on cache. Ce que vous me dites, il faut cacher les chips.

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Et bien oui! Et arrêter la promotion, je veux dire on a arrêté la promotion à la télévision de la cigarette. Il va falloir aussi arrêter, un moment donné, la promotion de la malbouffe. Ça je pense qu'il faut vraiment passer à cette étape là et on sait que qu'on a les connaissances présentement pour arriver à arrêter la dégringolade de notre système de santé. (Elle exagère)

- Et, mais à cause de la pression de l'industrie, à cause du scepticisme de nos gouvernements mais y a rien qui bouge présentement. Alors, he il y a de nombreux scientifiques maintenant qui commencent à dire que cette situation est une violation de l'impératif moral et je pense qu'il faut avoir le courage, aujourd'hui, de faire un travail légendaire et que la science et non l'industrie doivent vraiment dicter maintenant les recommandations alimentaires. (Elle est carrément paranoïaque)

- Alors, selon moi la première étape serait de créer un comité consultatif d'experts neutres et indépendants. Ça c'est très important.

Stéphan Bureau s'exprime :

- Ça c'est très difficile!

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Qui serait au sain du gouvernement et qui pourrait vraiment élaborer un plan d'éducation efficace.

Stéphan Bureau s'exprime :

- Vous aviez un quatrième bulle d'observation?

Élise Desaulniers s'exprime :

- En fait, je me posais la question qu'est-ce qu'on enseignerait dans ces cours là? Parce que la population en général le sais qu'on doit manger plus de légumes moins de viandes etc. Qu'est-ce que les enfants ont besoin de savoir que les adultes savent et qu'ils ne mettent jamais en pratique?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Écoutez plus on a des connaissances en nutrition plus on applique oké! Présentement, il y a aucun cours de nutrition à l'école he! La plupart des jeunes ne savent pas c'est quoi un microbiote. Est-ce que les gens savent comment prévenir les cancers? Comment lire une étiquette? Moi j'enseigne la nutrition, je peux vous dire que les jeunes ne savent pas grand chose et savent pas distinguer un bon gras d'un mauvais gras. Ils savent pas. Il y aurait à chaque niveau...

Fred Morin s'exprime :

- Selon les dogmes de notre époque parce que ça change toujours.

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Non! non" non" Il y a des éléments de bases.

Fred Morin s'exprime :

- Par exemple comment on prévient le cancer je suis vraiment très curieux?

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Êtes-vous d'accord que manger plus de fruits et de légumes aide à prévenir les cancers.

Fred Morin s'exprime :

- Peut-être d'une certaine façon, mais ça prévient pas les mutations génétiques prévient pas ces choses-là. Ce sont des choses qui ne sont pas des certitudes.

Anne-Marie Roy s'exprime :

- Déterminant dans la prévention du cancer dans les maladies cardio-vasculaires nos principales causes de mortalité présentement, c'est le cancer les maladies cardiaque ça touche une personne sur deux et l'alimentation est vraiment le facteur primordial pour arriver à prévenir.

Stéphan Bureau s'exprime :

- Peut-être qu'un jour nous aurons dans nos écoles. Y me semble que j'ai souvenir lointain à l'école on avait des nutritionnistes, c'est comme disparu...

Explications

La science est-elle porteuse d'idéologie ?

Avec l'obésité, où la science se commence et où elle se termine? La science, à sa plus simple expression, cherche à expliquer des phénomènes de la nature dans le but d'augmenter les connaissances.

La science se termine au moment elle ne sert plus à augmenter le savoir humain.

Quand on fait de la science, on veut informer les gens pour les informer, il n'y a pas un but sous-entendu.

Plusieurs nutritionnistes, médecins, kinésiologues, psychologues, etc. ont adopté le discours anti-obésité comme on adopte une croyance religieuse.

La guerre contre l'obésité n'est pas de la science. C'est une idéologie basée sur la croyance qu'il y aurait une épidémie d'obésité qui ne cesse d'augmenter. Puis, si on n'adopte pas les préceptes religieux des saines habitudes de vie et alimentaire, nous ferons face à la fin du monde.

Anne-Marie Roy dans cette entrevue radio nous démontre, par son ton autoritaire, qu'elle a une mission divine de sauver la planète du péril obèse.

Elle ne tient pas un discours scientifique parce qu'elle cherche à nous convaincre à tout prix que l'obésité constitue une menace extrême à la survie de l'espèce humaine et qu'elle posséderait la solution ultime: la bonne nutrition.

Elle cherche à manipuler l'opinion publique et celui des décideurs au niveau de l'état. Elle est prête à tout, cela ne la dérange pas de faire de la démagogie, d'exagérer, d'en mettre plus que le client en demande, de mentir, de dramatiser, de faire peur, de dire des inexactitudes et de manipuler les faits en faveur de sa position anti-obésité.

Est-ce que l'Ordre professionnel des diététistes du Québec est d'accord que l'une de ses membres utilise une technique de manipulation qui consiste à cibler le mal ou un méchant que l'on doit combattre ?

Est-ce que l'Ordre professionnel des diététistes du Québec est d'accord que l'une de ses membres moralise la population ?

Est-ce que l'Ordre professionnel des diététistes du Québec est d'accord que l'une de ses membres utilise la même méthode que les sectes chrétiennes pour faire du recrutement d'adeptes: la menace. Ainsi, ceux qui ne sont pas chrétiens et ceux qui ne reconnaissent pas Jésus comme leur sauveur personnel, iront en enfer.

En d'autres mots, si on ne fait pas quelque chose pour combattre l'épidémie d'obésité, les coûts du système de santé deviendront exorbitant, les jeunes vont mourir de maladies du coeur à quinze ans, les gens développeront tous un cancer avant l'âge 40 ans, etc.

Est-ce que l'Ordre professionnel des diététistes du Québec est d'accord que l'une de ses membres fasse partie d'un groupe de fanatiques qui terrorisent la population avec la prétendue épidémie d'obésité ?

Conclusion

La guerre contre l'obésité est plus nuisible qu'autre chose. On s'attaque au gros. Cela culpabilise les femmes et nourrit la grossophobie.

Liens:

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