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AVIS AUX MÉDIAS -- CONFÉRENCE ÉCLAIR : Obésité, poids et grossophobie : 
Sujet:De la guerre contre l'obésité à celle contre la grossophobie On peut y lire: MONTRÉAL, 14 juin 2023 (GLOBE NEWSWIRE) -- Adopter des communications saines dans l'espace public en lien avec le poids et ses enjeux tels que l'obésité, la grossophobie ou la préoccupation à l'égard du poids est essentiel. Le 20 juin prochain, l'Association pour la santé publique du Québec vous invite à découvrir une trousse d'outils développée par un consortium d'experts pour accompagner vos communications sur le sujet. Cette Trousse d'outils pour des communications saines liées au poids est le fruit d'une concertation intersectorielle qui a réuni plus d'une cinquantaine de parties prenantes, à travers le Groupe de travail provincial sur les problématiques du poids. Ainsi, vous êtes convié à une conférence éclair, de trente minutes, sur le contenu et l'utilisation de la Trousse d'outils pour des communications saines liées au poids. Suivant la présentation, il sera également possible à l'auditoire de poser des questions.
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Date : 20 juin 2023
Safiétou T. Sakala Obésité, poids et grossophobie : comment en parler ? Mon commentaire Vers début de l'an 2000, l'Association pour la santé publique du Québec a été beaucoup influencée par la confrérie des fanatiques anti-obésité, tellement qu'elle a fait de la lutte contre l'obésité sa priorité. Elle fut considérée comme l'unique moyen de faire de la prévention en santé. L'Association pour la santé publique du Québec s'est associée à la fondation Lucie et André Chagnon pour forcer le gouvernement à créer une loi pour la promotion des saines habitudes de vie. Cela a donné un partenariat public-privé avec Québec en forme. De 2000 à 2010 fut la décennie la plus intense de la guerre contre l'obésité. Les journaux et les nouvelles lançaient des affirmations apocalyptiques au sujet de l'obésité du genre « l'une des pires menaces à la santé ». Le terme « épidémie d'obésité » était utilisé à profusion dans les médias. Il faut mobiliser, disaient-ils, tous les acteurs de la société: le gouvernement, les organismes, les médias et toute la population pour endiguer l'épidémie d'obésité, sinon la race humaine va s'éteindre. Peur et exagérations furent utilisées sans gêne. La situation était tellement grave, qu'il devient permis de tout dire. Les médecins sont devenus très sévères sur le poids de leurs patients. En effet, le poids était rendu la principale préoccupation des médecins. Les médecins justifient leur attitude grossophobe en se disant qu'ils encouragent leurs patients à perdre du poids pour leur bien. Ce délire anti-obésité n'a fait que propager la grossophobie plus largement. Elle fut généralisée et intensifiée. Le mépris était devenu tellement intolérable que des personnes se sont levées debout pour dénoncer la grossophobie ou, autrement dit, elles sont sorties publiquement pour dénoncer la grossophobie. Par conséquent, l'Association pour la santé publique du Québec tente maintenant de se reprendre en présentant cette trousse d'outils pour les intervenants et les médias, pour les aider à adopter un langage plus respectueux concernant le poids des personnes. En conclusion, la lutte contre l'obésité qui se passe dans les médias constitue de la grossophobie. Ce n'est pas seulement le contenu des manchettes qui dramatisent l'obésité avec les termes suivants: épidémie, fléau, augmentation, obésité égal maladie qui est grossophobe . C'est aussi la fréquence avec lesquelles elles reviennent dans les nouvelles qui est problématique. Ce martelage médiatique contre l'obésité n'est pas de l'information, mais bien du harcèlement qui nourrit les arguments et les préjugés grossophobes dans la population. Commentaire fait par José Breton Complément d'informations: L'histoireObésité, poids et grossophobie : comment en parler ? L'historique de la guerre contre l'obésité L'une des pires menaces à la santé Prévention de l'obésité et approche intégrale en santé Dossiers obésité infantile Vers un désastre Cri d'alarme au congrès canadien de cardiologie En 2005 aux États-Unis, l'obésité tuera plus que le tabac Accord sur une stratégie contre l'obésité Obésité infantile - Toute la société doit s'impliquer L'obésité va peser sur l'espérance de vie L'engagement de la Fondation Chagnon d'investir 400 millions $ Nouveau plan d'action contre l'obésité et la sédentarité Comparativement à leurs parents les enfants obèses vivrons moins longtemps L'obésité est le mal numéro un en Amérique du Nord Québec entreprend sa lutte contre l'obésité 100 M$ en deux ans pour promouvoir de saines habitudes de vie Québec perd la lutte contre l'obésité La Fondation Lucie et André Chagnon largue le gouvernement du Québec La guerre contre l'obésité n'est pas sans conséquence Le contrecoup du discours anti-obésité Lutter contre l'obésité peut-il avoir des effets pervers? La grossophobie Lutter contre l'obésité, est-ce grossophobe ? Gras Politique, une association féministe de lutte contre la grossophobie Mathieu Bock-Côté en admiration devant le discours des fanatiques anti-obésité Princesse « plus size » : À 19 ans, l'héritière des Pays-Bas est la cible d'attaques grossophobes Lutte contre l'obésité : l'ingérence de l'État est indue et inefficace La grossophobie médicale, une discrimination profonde aux conséquences dramatiques Viser la perte de poids, une erreur?
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